Noir c’est noir et se réveillent les vampires. Pour son retour* et son défilé (en marge de la couture), Eymeric François s’inspire de ces créatures noctambules pour leur côté intemporel et leur élégance qui broie du noir. Pas de grandes capes excentriques, mais des robes très féminines pour le soir. En clin d’oeil à ce qui fut son originale signature, une veste griffée de « lignes d’épingles ».
Techniquement un détournement de matière avec l’utilisation du ruban Satab qui vient souligner le corps. Des détails de noeuds en volumes, aériens, graphiques ; farandole de rubans de velours, de satin. Pour le maquillage, pas de teint blafard frotté d’ail ni de dents aiguisées, mis des ajouts d’arabesques posés en dentelles sur le visage des jolies vampirettes. Une collection tirée à quatre épingles.
Pendant trois ans, le créateur a créé des costumes pour le théâtre et des spectacles comme French Cancan (100 costumes).