Comme des garçons

 

Toujours un événement, le défilé Comme des garçons a, cette saison, poussé encore plus loin le bouchon de la création. Se dessine une collection de ruptures (chaque modèle est accompagné de musiques différentes) où les silhouettes sont d’improbables créations complexes. Extravagantes fantaisies ludiques, démesure… Jeux de mise en cage, bourrelets, enchevêtrements de froufrous, protubérances,… Le côté rétro du détournement de crinoline, vertugadin en suspension, s’oppose à une inspiration plus futuriste op en noir et blanc où les tenues s’oblitèrent de hublots ronds. Noir et chaînes dorées, jeux de plissés, étoles rigides, un festival de prouesses où la transparence le dispute à l’opacité et où le rose vif s’oppose au noir.

Maquillage et coiffure bouche Mystery train en  version black et coiffures extravagantes complètent le total look. Magnifiquement abracadabrantesque, un show superbement démesuré, là où la vraie mode (la création) devrait aussi conduire.

 

Les commentaires sont fermés !

« »