Aganovich

 

Peut être un peu mois radicale, moins conceptuelle, la collection d’Aganovich (Brooke Taylor et Nana Aganovich) est néanmoins absolument réussie. Une robe toute simple avec le détail des mesures, souvenir d’un work in progress de patronage, initie l’exquise féminité qui va suivre (même avec les silhouettes à cagoules).

Les plissés cousus semblent emportés par le vent, balayés par un souffle qui les aurait figés dans un subtil travail. Dans le jeu toujours en construction du puzzle, les longueurs s’amusent à cache-cache, trompe l’oeil entre long et plus court. Des effets de drapés enveloppent la silhouette. Des variations sur le noir (et bleu sombre) et césure du rouge pour passage à l’ivoire, blanc cassé, blanc immaculé et rose.

Des tissus dans un esprit brocard qui pourrait tomber sous le coup de lois somptuaires viennent enrichir la collection.

 

Les commentaires sont fermés !

« »