Jean Paul Gaultier

 

Sans conteste dans la cour des « grands » de la haute couture, Jean Paul Gaultier en possède la maestria. Si la dénomination des espaces laissait présager des rugissements de fourrure avec ses noms de « bêtes » : lynx, ocelot… ; c’était surtout en clin d’oeil. Les effets fauves maniaient illusion (cristaux Swarovsky) et impression (imprimés) pour dessiner la femme panthère.

Élégantes et citadines, les tenues portaient des noms évocateurs : Mata Hari, Madame porte la culotte, Kill Bill, Catwoman, Cruella de Ville »…

 

Extension du domaine de la poche avec d’extravagantes pièces surdimensionnées qui renvoient aux silhouettes d’un clown revu par Bowie plus qu’aux pantalons de gaucho.

En ponctuation s’inclinent de petits chapeaux coniques, toujours dans l’esprit du cirque, une des inspirations du défilé, Fellini n’est pas loin. Du masculin-féminin, des trenchs, des mélanges audacieux, et toujours du chic et du popu… et un magnifique travail de couture.

 

Les commentaires sont fermés !

« »