Si en 1953 Estée Lauder avait déjà mis sur le marché un bel oriental avec Youth Dew, son premier parfum, elle répondit à l’arrivée rayonnante d’Opium avec humour, le qualifiant de « Youth Dew avec un gland »! Un an plus tard, elle lança un nouvel oriental : Cinnabar. Avec une étymologie incertaine, grecque ou perse, le mot Cinnabar est l’équivalent de cinabre ou mercure rouge, un minerai toxique utilisé en décoration chez les Mayas et en pigment pour la fabrication des laques en Chine. L’esprit laque se retrouve en écho dans le capot du flacon, de couleur rouge sombre.
De Cinnabar à cinnamon (cannelle), le chemin ne semble pas long. L’oriental d’Estée Lauder est très épicé. Après un départ mandarine, clou de girofle; des fleurs : rose, jasmin et oeillet ; douceur de pêche, cannelle sur fond ambre, mousse et bois (patchouli, vétiver) et vanille. La composition de Cinnabar est signée Bernard Chant (IFF), auteur d‘un joli monstre de la parfumerie : Aromatics Elixir.
« Cinnabar exhale le mystère et le charme que chaque femme porte en elle » disait Estée Lauder.
Naissance : 1978
Papa : Bernard Chant
Famille : Oriental épicé
Genre : Féminin
Le 29 décembre