Roma

 

Roma, la ville des sept collines, a donné son nom à un parfum de Laura Biagiotti. De Roma à Amor, l’anacyclique est un beau jeu du hasard. En allant jusqu’au palindrome supposé de Quintilien, le latin enflamme la ville : Roma tibi subito motibus ibit amor. « Rome, l’amour passionné viendra vite vers toi ».

Ville ouverte, ville éternelle, Rome a son parfum, invitation à l’architecture antique dans un flacon qui s’est choisi un fût de colonne (du forum) mouluré, tronqué en oblique, pas spécifiquement féminin ! Plus tard (en 1995), la version masculine de Roma rendra hommage au Colisée.

Ténébreux oriental, parfum à l’opulence balsamique, Roma s’incarne puissamment. En tête, fraîcheur bergamote, un zeste de pamplemousse, cassis, pour un côté fruité. Menthe et jacinthe, oeillet, jasmin, muguet, rose, tubéreuse, farandole de fleurs. Le fond donne toute sa munificence au parfum :  ambre, bois de santal, patchouli, musc, civette, vanille, mousse de chêne et myrrhe. Enveloppant, balsamique, je ne lui murmurerai pas Arrivederci Roma (même par Dean martin), il m’emporte du forum au bord de la fontaine de Trevi.

Créatrice italienne, surnommée notamment la reine du cachemire, Laura Biagiotti a poursuivi des études d’archéologie avant de suivre la voie (familiale) de la mode. Clin d’oeil antique, Roma est sa belle invitation au voyage, élixir troublant et délice capiteux.

 

 

Naissance :  1988

Papa : Jean-Pierre Mary ?

Famille : Oriental

Genre : Féminin

 

NDLR Le Roma Uomo est lui signé Annick Ménardo.

Venezia en 1992, un parfum de Michel Almairac dans un flacon doré et baroque.

 

Il est plus facile de le trouver sur internet que dans les parfumeries françaises…

 

Le 16 décembre

 

 

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