Dans notre boule de cristal, la Ligue des champions 2012-2013

Qui sera à Wembley, le 25 mai 2013, pour assister à la finale de la Ligue des champions ? Pas grand monde, puisque le compte à rebours pour la fin du monde est enclenché. Et si d’aventure les Mayas s’étaient plantés, n’oublions pas que la zone euro n’est qu’en sursis. Et que les Brits pourraient tout à fait refuser l’afflux sur leur sol de supporters venant d’une nation aussi deshéritée que l’Espagne. Pour toutes ces bonnes raisons, voici le récit anticipé de la Champion’s League 2012-2013.

Septembre

Au diable les Chelsea-Juventus ou Real Madrid-Manchester City qui doivent ambiancer la première journée des phases de poules. Ce mercredi 19 septembre, tous les regards sont braqués sur la Donbass Arena, qui accueille le choc entre le Chakhtar Donetsk et le FC Nordsjaelland, les derniers champions d’Ukraine et du Danemark. L’occasion de voir en action la légion de milieux et attaquants brésiliens du Chakhtar et un dénommé Andreas Laudrup. Le fiston de Michael n’affiche malheureusement pas les mêmes statistiques que daddy, avec 8 buts en 72 matchs. Score final : 3-0.

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Ce week-end, vous êtes L1 ou C1?

Bastos est surpris, le final de la L1 est plus excitant que la finale de la C1

Ce week-end est exceptionnel. Pour la première fois depuis 10 ans et le premier titre de champion de France de l’OL, le sprint final de la ligue 1 est plus intéressant que la finale de la C1.

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La France a toujours été une classe moyenne du foot

Le jour où Néné a compris que le championnat chypriote était meilleur que la Ligue 1

Les équipes françaises sont réduites à jouer les seconds rôles en Coupe d’Europe. Une situation qui affole les partisans du déclinisme du foot tricolore, mais qui est en fait très normale. Depuis 50 ans, la France a toujours été une classe moyenne du foot européen.

Avec le tirage au sort des phases finales de la Ligue des champions et de l’Europa League, renaît l’inévitable débat sur le déclin du foot français. La peur porte un nom: coefficient UEFA. L’équipe nationale, après ses dernières compétitions catastrophiques, a déjà largement rétrogradé au classement des nations européennes, au point d’avoir rejoint le quatrième chapeau. C’est désormais la Ligue 1 qui est menacée. Actuellement 5ème, le championnat français pourrait être doublé par ceux du Portugal, voire de l’Ukraine et de la Russie. Notre triple A va bientôt disparaître, et notre troisième place en Ligue des champions ne tient plus qu’à un fil. Dur pour l’égo.

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Voici les résultats de la Ligue des champions

Folle ambiance au match Viktoria Pilsen/BATE Borisov

Comme chaque année, la plus jolie fille du football mondial (malgré ses grandes oreilles) est de retour début septembre. Et comme chaque année, nous risquons à nouveau de tomber amoureux, même si, il faut bien l’avouer, depuis quelques temps, à faire toujours gagner les mêmes ou presque, elle manque un peu d’imagination. Cette absence de surprise permet à Plat du Pied de vous annoncer en exclusivité, groupe par groupe, les résultats du premier tour.

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Les meilleurs moments de la Ligue des champions 2010/11

Avant de refermer la saison européenne ce samedi avec les deux meilleures équipes du continent, retour sur les dix moments les plus marquants de la Champions League 2010/11. Sans clubs français (ou presque) évidemment.

1. Le meilleur match : Bayern-Inter (3-2)
Huitième de finale retour. Les Allemands ont gagné à l’aller 1 à 0. Festival d’occasions et de buts, avec double retournement de situation: ouverture du score par l’Inter puis domination forcenée du Bayern, avant la remontée finale des Italiens. Et tout le monde est fidèle à sa réputation: Lucio n’a toujours pas compris qu’il fallait arrêter les petits ponts dans sa surface, Gomez pousse la balle au fond, Sneijder et Stankovic canardent, Robben est toujours aussi insupportable, Eto’o régale.

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Un champion et trois enterrements

De toute façon, c’est Raul qui gagne à la fin

Ce soir: Schalke 04-Manchester United. Demain: Real Madrid-Fc Barcelone. Plat du pied joue l’avocat des quatre équipes en lice pour la coupe “aux grandes oreilles”. Avec 100% de chances d’avoir vu juste.

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Pourquoi l’Europa League ne vaut rien

Fin des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Déprime. Et la ligue Europa alors? On s’en fout, tout le monde s’en fout, à commencer par les clubs. Parce qu’elle ne rapporte pas assez d’argent.
Jean-Eudes Maurice va-t-il mettre le feu à la défense du Benfica? Ce jeudi soir, le PSG dispute le huitième de finale retour de l’Europa League. A trois jours d’un match décisif contre l’OM en Ligue 1, Antoine Kombouaré va sans doute aligner contre les Portugais une équipe, sinon B, au moins A’, comme à l’aller. La sous-compétition européenne est le dernier des objectifs pour les Parisiens, davantage concentrés sur le championnat. De même qu’elle l’était Lille, qui s’est présenté en 16es de finale contre le PSV Eindhoven avec un 11 de départ où l’on ne trouvait ni Eden Hazard, ni Gervinho, ni Moussa Sow, mais Obraniak, Frau et Tulio de Melo. Et Rozenhal en défense centrale.
Manque de prestige? Sans doute. Pourtant, à lire les déclarations des joueurs, disputer une compétition européenne, même mineure, revêt une saveur particulière. La vraie raison du désamour tient à des questions financières. L’Europa League ne paie pas, donc n’intéresse pas les dirigeants, qui demandent à leurs entraîneurs de ne pas trop s’y consacrer. Tout le contraire de la Ligue des champions, à laquelle aspirent chacun des clubs européens.
La Cosette de l’UEFA
En 2008-09, selon son rapport financier (PDF) http://fr.uefa.com/MultimediaFiles/Download/EuroExperience/uefaorg/Publications/01/46/
79/54/1467954_DOWNLOAD.pdf, l’UEFA a vendu la Champions League 623 millions d’euros aux diffuseurs audiovisuels. Elle n’a en revanche monnayé la ligue Europa que 51 millions d’euros. Quant aux droits commerciaux, ils ont généré dans le premier cas 195 millions, 8 millions dans le second. Sur ces sommes, l’organisation européenne a redistribué 595 millions aux clubs disputant la LDC, contre seulement 41 millions aux clubs engagés en Europa.
Devant ce déséquilibre, l’UEFA a décidé de réformer sa petite compétition à partir de la saison 2009/10, pour la rendre plus attractive. Nouveau nom, nouveau processus de qualification, et des récompenses financières rehaussées.
Dans le détail, cette année, les clubs européens reçoivent 640.000 euros pour leur participation à la Ligue Europa. Chaque match disputé lors des phases de poules est payé 60.000 euros, ce qui fait 360.000 euros assurés – à moins de déclarer forfait pour l’une des six rencontres. La victoire vaut 140.000 euros, le nul 70.000. La qualification pour les 16es de finale rapporte 200.000 euros, pour les 8es 300.000, pour les quarts 400.000, pour les demies 700.000. Le finaliste de la compétition empoche 2 millions, tandis que le vainqueur repart avec 3 millions. Les primes deviennent véritablement intéressantes à partir du dernier carré, donc. S’ajoutent à ces enveloppes des droits complémentaires, issus de ce que l’UEFA appelle le “pool market”, une somme globale que l’association présidée par Michel Platini répartit entre chaque club en fonction de la demande télévisuelle qu’ils suscitent dans leur propre pays. En 2008-09, le PSG et Marseille ont ainsi reçu 1,146 millions d’euros, loin des 4,8 millions touchés par Manchester City et le Werder de Brême.
Ligue des Champions = deux Rod Fanni
Si l’on compare avec les montants distribués par l’UEFA dans le cadre de la Ligue des champions, on comprend tout de suite qu’on n’est pas sur la même planète. Lors de la saison dernière, chaque club, qu’il s’appelle FC Cluj ou FC Barcelone, participant aux phases de poules de la LDC a automatiquement reçu 3,8 millions, et 550.000 euros par rencontre disputée (soit 3,3 millions pour avoir montré le mailot 6 fois). Même en alignant des peintres, ça fait déjà 7,1 millions assurés. Quasiment deux Rod Fannni ou plus de 10% du bugdet du Losc. La victoire est valorisée 800.000 euros, le match nul 400.000. Aller en huitièmes de finale rapporte 3 millions, en quarts 3,3 millions, en demies 4 millions. Quant à la victoire finale, elle assure un pactole de 9 millions d’euros, quand le finaliste n’empoche que 5,2 millions. Presque deux fois plus que le lauréat de l’Europa League.
Et l’on ne parle même pas des recettes du “pool market”. En 2008-09, grâce à ce système, le Bayern a touché plus de 21 millions d’euros, Bordeaux 10, Marseille 8, Lyon 13 (et le BATE Borisov 42.000 euros)… Au total, en 2008-09, le Barça, victorieux de la LDC, avait amassé 31 millions d’euros. Lyon, éliminé en 8es par les Espagnols, avait reçu 23 millions d’euros. D’où la mythique sortie d’Aulas sur la défaite à “20 millions”…
La grosse blague, c’est qu’en France, le vainqueur de la Coupe de la Ligue est récompensé d’1,7 million d’euros par la LFP. Si c’est un club de Ligue 1 (entré dans la compétition en 16es), il a au fil de ses cinq matches de compétition empoché 170.000 euros, puis 260.000, 380.000, 600.000. C’est-à-dire 3,11 millions d’euros. Pour avoir battu des Arles-Avignon, Sedan et Valenciennes. A peine 300.000 euros de moins qu’un demi-finaliste d’Europa League, qui aura dû s’enquiller 14 matches à travers l’Europe pour en arriver là. Franchement, si vous étiez président, qu’est-ce que vous demanderiez à votre coach?

SOCCER-EUROPA/Tu la vois ta prime de victoire en Europa league ?”

Fin des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Déprime. Et la ligue Europa alors? On s’en fout, tout le monde s’en fout, à commencer par les clubs. Parce qu’elle ne rapporte pas assez d’argent.

Jean-Eudes Maurice va-t-il mettre le feu à la défense du Benfica? Ce jeudi soir, le PSG dispute le huitième de finale retour de l’Europa League. A trois jours d’un match décisif contre l’OM en Ligue 1, Antoine Kombouaré va sans doute aligner contre les Portugais une équipe, sinon B, du moins A’, comme à l’aller. La sous-compétition européenne est le dernier des objectifs pour les Parisiens, davantage concentrés sur le championnat et la Coupe de France. De même qu’elle l’était pour Lille, qui s’est présenté en 16es de finale contre le PSV Eindhoven avec un 11 de départ où l’on ne trouvait ni Eden Hazard, ni Gervinho, ni Moussa Sow, mais Obraniak, Frau et Tulio de Melo. Et Rozenhal en défense centrale.

Manque de prestige? Sans doute. Pourtant, à lire parfois les déclarations des joueurs, disputer une compétition européenne, même mineure, revêt une excitation particulière. La vraie raison du désamour tient à des questions financières. L’Europa League ne paie pas, donc n’intéresse pas les dirigeants, qui demandent à leurs entraîneurs de ne pas trop s’y consacrer. Tout le contraire de la Ligue des champions, à laquelle aspirent chacun des clubs européens.

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Arsenal devait perdre, Racine l’avait écrit

sadowaEncore une fois, Bacary Sagna se fait prendre sur son flanc droit

Merci Monsieur Moussaka, merci Van Persie, Wenger, Guardiola, Messi, Djourou, Busquets, merci le foot, ma maman, et le rhum arrangé du bar La Plage, rue de Charonne.

Une nouvelle fois, avec le match retour entre Barcelone et Arsenal, le foot a démontré qu’il était l’alternative la plus crédible à la guerre. En Mondovision, comme on disait à une époque, la planète a regardé deux équipes s’affrontant avec tous les éléments dramaturgiques d’une pièce racinienne.

Le foot en soi, c’est pas mal (sauf la Jupiler Pro League). Le foot quand ça joue bien au ballon, c’est mieux. Le foot, quand ça joue bien et que le match est émaillé d’incidents et de petits drames, c’est génial.

Déjà, évacuons les si, si importants pour Arsène Wenger. Et si Robin Van Persie n’avait pas été expulsé, Arsenal serait resté à 11, Barcelone se serait exposé à des contres, blablabla… Et si les Autrichiens n’avaient pas subi une lamentable défaite à Sadowa en 1866, les Prussiens ne seraient pas devenus si puissants, la France n’aurait pas perdu l’Alsace, les Austro-Hongrois leur empire, il n’y aurait pas eu 14-18 et Céline n’aurait pas écrit le Voyage au Bout de la Nuit.

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Enfin du foot!

SOCCER-CHAMPIONS/Jean-Pascal est un agitateur

gravesenTeddyBertinAvatarRemballez l’ambiance moisie d’un France-Brésil au Stade de France, le foot, le vrai, est de retour. Depuis le début de l’année, le mâle ne vit plus que pour ça: les mardis et mercredis soir, coincé au fond du canap’, à déguster un cocktail de foot européen. Qu’importe si Christian Jeanpierre est bête, si les clubs français sont à la ramasse, on aura du Zlatan, du Mourinho, de la sueur et des larmes.

Valence-Schalke 04, 15 février

Jérémy Mathieu vs Nicolas Plestan. Le duel franco-français de la rencontre en dit assez long sur l’excitation qu’elle nous procure. En championnat, le niveau des deux est à l’image de leur équipe. D’un côté, le rouquin franc-comtois s’éclate au sein de la meilleure équipe du reste de la Liga (3e) dont il balaye le couloir gauche. De l’autre, le Niçois de naissance, ancien pilier du LOSC, est relégué tout au bout du banc de la Ruhr, alors que Schalke navigue en eaux troubles en championnat (10e). Pourtant, en C1, le bilan est bien plus équilibré. Valence a fini 2e de son groupe en posant des gros problèmes à ManU. Les Allemands, eux, n’ont pas trop fait dans le détail, et, avec un réveil tardif, ont assuré la 1ère place devant Lyon et Benfica. Les deux équipes semblent être des antithèses: un collectif bien rôdé pour les méditerranéens, et un autre souffreteux qui repose sur le toujours vert Raul et sur Huntelaar pour exister.

Prono Plat du Pied: Valence à 60%, parce que la Blitzkrieg, c’est eux.

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PDPS a un an, et un best of pour fêter ça

3182181634_f80cc79e81_zGazzaAvatarPippoAvatar copyLucarelliAvatarSteveSavidanAvatar1TeddyBertinAvatarGravesenAvatarUn petit évènement est passé inaperçu au milieu du tourbillon médiatique du mois de septembre: Plat du pied sécurité a fêté sa première année d’exercice. Chers lecteurs, retour sur des prophéties qui ne se réalisent pas, des dérapages maîtrisés et, parfois, de bons articles de fond.

Les grands débats

On ne va pas vous les briser avec le “devoir d’exemplarité des sportifs” qui fait couler le Rimmel de Roselyne Bachelot. La France est allée se ridiculiser à la coupe du Monde grâce à une main de Thierry Henry. Emoi de la bien-pensance politico-médiatique. Mais devinez quoi, si c’était à refaire, on voudrait que Titi le refasse, parce que “nous sommes tous des Thierry Henry”.

Messi vs Ronaldo. La polémique va encore tenir en haleine les fans de foot pendant au moins cinq ans. Mais bordel, c’est qui le meilleur? Personne n’est d’accord, et c’est ça qui est bon. Seul contre tous, l’un des rédacteurs de Plat du pied a pris position.

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