Le safari de Raymond

GravesenAvatarRaymond est en chasse. Pas après les journalistes, comme d’habitude, mais bien après ses joueurs. Il l’a dit dans L’Équipe de mardi: “La leçon, c’est qu’ils doivent être intelligents et dépasser leur ego pour penser que c’est l’équipe qui compte, pas eux. S’ils n’ont pas compris ça, je mettrai des coups de fusil !“. Voilà qui est clair (pour le compte-rendu voir avec So Foot).

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Raymond veut donc mettre de l’ordre dans la baraque bleue. Très bien, vas-y Raymond, sort les machettes, les tonfas, les francisques (enfin pas trop) et la sulfateuse, et mets en plein la tronche aux égos surdimensionnés qui pourrissent ton vestiaire. D’ailleurs,  Plat du pied t’a préparé une “shooting list”.

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Mon papa à moi est footballeur

GravesenAvatarLucarelliAvatarNon non, il n’y a pas que Jean Sarkozy pour profiter de l’aura de son papa. Dans le monde du foot, être un “fils de” peut aussi aider. Mais comme en politique, bon sang sait aussi mentir, et les tentatives de faire “comme papa” peuvent finir dans l’anonymat, avec l’avantage près qu’en football le talent et la qualité font effectivement la différence entre les bons et les baltringues. Même si certains auraient mieux fait, comme le prince Jean, de renoncer à suivre les pas de leurs pères.

A tout seigneur, tout honneur. Pelé, le “roi“, présenté comme le meilleur joueur de l’histoire du jeu, a enfanté un gardien raté, Edinho, passé entre autres par Santos et Ponte Preta. Mais, alors que son père faisait de la pub pour le Viagra, Edinho s’est rendu célèbre pour son arrestation lors d’un coup de filet contre des trafiquants de marijuana, en 2006.

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On a lu Le Quotidien du Foot…

SteveSavidanAvatarL’inénarrable 10 sport a désormais un petit frère : le Quotidien du Foot (0,95€), dont le premier numéro est paru aujourd’hui. Florilège d’une belle arnaque.

Le directeur de la publication Robert Lafont l’avait promis : son nouveau canard exclusivement consacré au ballon rond serait “plus un journal d’analyses que de résultats sportifs”. Pas de concurrence directe avec L’Equipe, donc. Hors de question de faire un “journal cheap” : l’avenir de la presse, c’est la qualité. Sauf qu’entre les belles déclarations et la réalité, il y a un monde, que connaît bien Michel Moulin. Et Robert Lafont désormais.

Comme on n’est pas des salauds, on ne pointera pas les nombreuses fautes d’orthographe qui ponctuent ce journal de 24 pages, tiré à 200 000 exemplaires. Mais bon, quand même, voici la première phrase de l’interview de Noël Le Graët : “Ils [les joueurs de l’équipe de France] sont tombés dans un climat sein”. Le vice-président de la FFF voulait-il dire que c’était la fête du slip à Guingamp samedi soir ? Et puis, c’est qui ce mystérieux “Yohann Gourcuf” de la page 2 ? Sûrement pas quelqu’un de la famille de Christian Gourcuff, l’entraîneur de Lorient avec deux f…

Comme on n’est pas des enfoirés, on ne parlera pas du système journalistique (?) qui consiste à reprendre les dépêches des agences pour les mettre texto dans le journal. A quoi les remarque-t-on ? Ce sont les petits papiers qui ne sont pas signés. Vous avez dit “cheap” ? Non, Robert Lafont refuse ce mot.

Comme on n’est pas des bâtards, on ne rigolera pas de la forme.Vu l’état de la presse aujourd’hui, c’est normal de chercher à économiser quelques euros en faisant la mise en page sous Works. OK, ça pose quelques problèmes niveau alignement, police et interligne. Mais c’est secondaire, surtout pour un journal d’analyses.

Non, nous, ce qui nous intéresse, c’est le contenu, le fond, le propos… La sacro-sainte “ligne éditoriale”. Alors ?

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