Noirs et blancs, des ouvriers très spécialisés

D’où viennent les préjugés sur les fameux «grands blacks costauds et puissants» dans le foot français? Le point de vue d’un doctorant en sociologie, auteur d’un mémoire sur la question.

Sébastien Chavigner est doctorant en sociologie à l’IEP de Paris. Il est l’auteur d’un mémoire de recherche portant sur la «question noire» dans le football français, réalisé en 2010 à partir d’une enquête de terrain.

Qu’on ne s’y trompe pas: la fameuse réunion de novembre dernier à la FFF réunissant, notamment, Laurent Blanc, François Blaquart et Erick Mombaerts, portait essentiellement sur la gestion du cas des binationaux, ces joueurs qui s’en vont grossir les rangs de sélections étrangères après avoir effectué toute leur formation en France. Si la volonté de limiter leur nombre peut faire l’objet de débats, il est pour le moins délicat d’y voir du racisme –quand bien même l’immense majorité de ces joueurs sont originaires d’Afrique noire ou du Maghreb, pour des raisons historiques évidentes (1). En faisant l’amalgame entre ces «quotas» (dont on ignore d’ailleurs la portée et même l’existence) et une discrimination «raciale», Mediapart fait certainement fausse route dans sa volonté de désigner des méchants à la vindicte populaire. Mais là n’est finalement pas la question.

Plus intéressantes sont, en effet, les remarques de Laurent Blanc assimilant origine africaine et profils athlético-techniques des joueurs: «Je vois quelques centres de formation: on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. (…) Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les blacks.» A l’opposé, Erick Mombaerts évoque «les petits gabarits blancs» assimilés au «jeu» et à «l’intelligence». En quelques phrases, c’est en fait toute la dimension purement technique (laissons de côté ici les polémiques récurrentes sur le «trop grand nombre» de joueurs noirs en équipe de France) de la formation française qui est évoquée, et il ne faut pas véritablement s’étonner que ce soit sous l’angle ethno-racial.

Si le football nécessite a priori moins de qualités physiques et musculaires que d’autres disciplines comme le rugby ou la boxe, le football professionnel a néanmoins connu, de l’avis de l’immense majorité des observateurs et praticiens, une évolution significative en ce qui concerne sa dimension athlétique. On y observe en effet, depuis une quarantaine d’années, une montée des exigences physiques à l’égard des joueurs sans précédent. Cet accroissement des exigences est le plus généralement attribué, précisément, au développement d’une filière de formation spécifique ayant entraîné une rationalisation du contenu des entraînements, des exercices physiques (musculation, endurance…) et du recrutement. Ces prérequis athlétiques, imposés aux joueurs, constituent dès lors des «barrières à l’entrée» conséquentes à l’entrée dans le métier (et donc dans les centres de formation).

Ces exigences se concentrent principalement autour de deux types de qualités demandées aux joueurs et évaluées avec soin par les membres de l’encadrement sportif: le gabarit (principalement la taille, mais aussi la masse musculaire) et les aptitudes à la course (vitesse et endurance). Il y a donc une véritable sélection par le physique qui s’opère à tous les niveaux de la formation, du recrutement à la signature du contrat professionnel, qui discrimine fortement les joueurs qui ne satisfont pas aux exigences de poids et de vitesse définies par les membres de l’encadrement comme étant celles du «haut niveau».

Les efforts mis par l’encadrement dans l’évaluation du capital physique de chaque joueur, capital hétéroclite incluant aussi bien gabarit, vitesse ou endurance, illustrent bien l’importance accordée à ce facteur dans les trajectoires sportives des jeunes joueurs. Et les quelques contre-exemples de joueurs ayant réussi à percer malgré ce handicap –Valbuena (2), Giuly, etc.– ne suffisent certainement pas à invalider cette règle.

Une partie du temps d’entraînement hebdomadaire et du calendrier de la formation est ainsi consacrée exclusivement et explicitement au développement des qualités athlétiques. Ce secteur de la formation s’est largement autonomisé de l’apprentissage des stricts savoir-faire footballistiques à mesure qu’il était pénétré par une logique de rationalisation basée sur l’exploitation de connaissances scientifiques; du kiné au diététicien en passant par le préparateur physique, tout est fait pour donner du muscle aux joueurs, quitte à laisser de côté d’autres aspects de la formation tels que, au hasard, l’intelligence de jeu.

Autrement dit, avec le temps, la balance de la formation «à la française» s’est mise à pencher de plus en plus nettement en faveur du développement des qualités physiques, au détriment de la finesse technique. Un joueur très doué mais assez frêle aura infiniment moins de chances de percer en L1 qu’un de ses coéquipiers plus limité mais capable d’imposer sa puissance lors d’un Rennes-Bordeaux (au hasard). La capacité à « gagner des duels » est devenue essentielle dans le jeu développé en France, alors qu’en Espagne, on se focalise davantage sur l’évitement. La Ligue 1 –championnat à la culture défensive prégnante– accueille d’autant plus volontiers ces grands costauds qu’ils sont en plus capables d’inscrire des buts sur coups de pied arrêtés.

L’an passé, un ancien international tricolore résumait l’affaire ainsi: « Le football moderne, c’est quoi? C’est ce qu’on appelle “l’explosivité”. Le couplage puissance-vitesse, en gros. Bon ben ça, c’est récent. Je peux te dire que moi, les gars avec qui je m’entraînais, ils avaient pas grand-chose à voir avec ceux que j’entraîne aujourd’hui… Y’avait des petits, y’avait des pas rapides, mais ça importait peu. On disait que le ballon allait toujours plus vite que le joueur. Moi je fais 1m82, je suis costaud, mais peut-être que je pourrais pas jouer aujourd’hui, alors que j’ai fait une carrière quand même… Mais ça, ça vient de la formation justement, maintenant on mesure tout, on fait soulever des poids, ça change tout. Et puis le football a évolué : il requiert plus de mobilité et d’impact physique, puisqu’on recherche surtout la conquête du ballon. Alors certains essaient de contourner par le jeu, par le mouvement, mais d’autres ont surtout choisi de recruter des joueurs pour le combat physique… C’est dommage, mais…»

La même année, un club de Ligue 1 a libéré un joueur unanimement considéré comme le leader technique de la CFA [le championnat qui accueille les équipes réserves, ndla], parce qu’il était trop petit: il faisait 1m68. Pourtant, il jouait ailier, un poste où les exigences de taille et de puissance sont en théorie moins élevées. On m’avait expliqué: « C’est dommage, il va vite, il est technique, mais pff… Son souci à lui c’est sa taille quoi, même sur l’aile, si tu fais pas au moins 1m73… Il a un gros gros souci de gabarit, alors ok, il est ailier, mais il va se retrouver un jour avec des types comme Abidal sur le dos, qui vont vite et qui en plus sont très grands et costauds, et là ben… »

Ce qui nous amène directement, quoique non logiquement, à la fameuse «question raciale». Il semble, en effet, que l’une des réponses «naturelles» des recruteurs et des entraîneurs face à cette montée des exigences athlétiques ait été de se tourner vers des joueurs noirs, perçus comme étant plus aptes à répondre à ces exigences. J’ai eu l’occasion, au cours de mes recherches, de rencontrer des recruteurs et entraîneurs de clubs pro. De fait, on constate qu’ils sont pour la plupart pénétrés d’une théorie largement empreinte de «racialisme» reposant sur leur intériorisation de différences fondamentales, essentielles en somme, entre Noirs et Blancs sur le plan des dispositions physiques, et notamment des aptitudes athlétiques si recherchées par les formateurs. Blancs et Noirs seraient, selon eux, génétiquement différents, les Noirs bénéficiant d’un avantage inné s’actualisant dans leurs capacités athlétiques supérieures à celles de leurs homologues Blancs. Il est intéressant de constater, à cet égard, que leurs discours prennent généralement appui sur l’invocation de connaissances scientifiques assez vagues mais clairement exposées dans un souci de justification, comme si la biologie et la génétique corroboraient « évidemment » ces propos racialisants, sans jamais toutefois citer de sources ou de données précises (3).

Et c’est précisément, selon eux, à l’âge de l’entrée en formation (entre 12 et 15 ans, selon les cas) que ces différences supposées sont les plus importantes. Ainsi pour Philippe, recruteur de jeunes joueurs au sein d’un grand club français, la tentation est grande de recruter de jeunes joueurs de « souche africaine », en raison selon lui d’un différentiel de croissance entre Blancs et Noirs: «Les Africains ils sont costauds, ils ont cette priorité physique vers 12-13 ans, parce que ça vient de leurs gènes sûrement hein, bon ils sont déjà plus matures, plus mûrs au niveau physique, ils vont plus vite, ils dégagent davantage de puissance, bon…Je crois qu’en fait ils atteignent la puberté plus jeunes. Et puis y’a ceux qui sont plus vieux qu’ils ne le disent aussi, mais ça y’en a de moins en moins.» Ce type de discours est extrêmement répandu dans le football français, et Laurent Blanc, en se les réappropriant, ne faisait sans doute rien d’autre que soulever un problème qui se pose avec d’autant plus d’acuité qu’il est censé trouver des solutions au manque de résultats de l’équipe de France. Dans la retranscription verbatim de la réunion proposée par Mediapart, l’absence de commentaires sur les intonations des différents locuteurs ne permet pas de savoir s’ils expriment leurs propres pensées, ou s’ils relaient des choses entendues ici et là, entre gens «bien informés».

Cette surreprésentation des joueurs noirs dans les centres de formation (même si des facteurs sociaux constituent également un facteur explicatif) n’exclut pas qu’on puisse y trouver des «grands blancs» costauds. Seulement, ils sont plus rares. En outre, on leur suppose une «intelligence de jeu» supérieure qui aboutit à la définition de profils différents. Au sein de la paire auxerroise Boumsong-Mexès, deux joueurs aux gabarits similaires, c’est le second qui était chargé de la relance. Un autre constat s’impose: l’immense majorité des joueurs qui entrent en formation dans un club pro jouaient attaquant dans leur club précédent. Une fois au sein du centre, ils sont souvent replacés à des postes différents en fonction des besoins et de leurs qualités réelles ou supposées. Or, on constate que systématiquement, un joueur noir un peu grand va être replacé en défense centrale ou en milieu défensif, parfois contre toute logique.

Autre exemple: on n’a jamais vu de joueur noir meneur de jeu en équipe de France, et presque jamais dans le championnat. C’est un constat qui n’est pas anodin, et qui rejoint dans une certaine mesure la question de la très faible proportion d’entraîneurs noirs (alors que presque tous les entraîneurs sont d’anciens joueurs). Un ancien détecteur pour un grand club en Afrique m’expliquait: «Les clubs français, ils viennent chercher deux types de joueurs en Afrique: des attaquants très rapides, très vifs, et puis des milieux défensifs qui s’imposent physiquement, à la masse musculaire et à la taille. Voilà, c’est ça le joueur qui réussit en Europe. Y’a qu’à regarder : t’as des joueurs qui dans leur sélection nationale jouent « 10 », et dans leurs clubs européens ils jouent systématiquement plus bas, pour mettre du poids, pour… Pour faire peur quoi. Touré, Essien, Keita, Zokora, Romaric… J’invente rien hein. Vieira il aurait joué pour le Sénégal, il aurait été Zidane là-bas ! Le talent du joueur africain ici, c’est sa vitesse et son impact.»

Au fond, on pourrait même proposer une analyse à contre-courant de celle avancée par Mediapart : au cours de cette réunion, on voit surtout se dessiner une volonté de mettre un frein à cet état de fait en incitant les formateurs à privilégier des profils s’écartant du stéréotype du « grand black ». Qui se plaindrait d’une surabondance de Nasri, fût-ce au détriment des Alou Diarra de ce monde ? Peut-on réellement taxer Mombaerts et Blanc de racisme, alors même qu’ils se plaignent au contraire d’une forme de racisme inverse qui voit les clubs refuser «les petits gabarits blancs qui sont dans les pôles Espoirs» (dixit Mombaerts)?

Or, les clubs ont déjà pris les devants, bien avant que la FFF s’en mêle: au-delà des cas de l’OL (4) et de l’OM, cités en exemples par Mombaerts, l’immense majorité des clubs pros ont cherché à revoir leur politique de détection dans la foulée des victoires de l’Espagne et du Barça dans les grandes compétitions des dernières années. Ainsi ai-je pu entendre, l’année dernière, les prémices de ces changements dans la bouche d’un ancien international français, aujourd’hui entraîneur de l’équipe réserve d’un club de L1:

«Il y a eu des choix d’équipes professionnelles qui étaient délibérés, et qui étaient de n’avoir que des joueurs qui mesuraient plus d’1m85. Et ça leur paraissait donc naturel de mettre des « grands blacks », entre guillemets. Ce sont des clubs professionnels qui n’ont joué qu’avec ce type de joueurs pendant un certain temps. Alors c’est vrai qu’on a besoin d’avoir des garçons athlétiques, parce que dans certaines zones du terrain il y a des duels, il faut gagner des duels, donc on va supposer que… Aujourd’hui, ce qui est important, c’est de voir par exemple l’équipe d’Espagne qui a des petits gabarits dans son équipe, et qui obtient de très très bons résultats, et ça change considérablement les données. C’est très récent. Et en tant que formateurs, c’est notre métier d’en tenir compte, et on a déjà commencé à évoluer.»

Restent des préjugés solidement ancrés, parfois dans l’esprit des joueurs eux-mêmes. Avant même leur entrée en formation, les jeunes qui veulent réussir ont de plus en plus tendance à se conformer à ce qu’ils croient qu’on attend d’eux pour maximiser leurs chances. Le recruteur qui prospecte en Afrique me disait par exemple: «Ce qui me fait mal au coeur, c’est que les gamins là-bas, ils ont intériorisé ça, ils essayent de moins en moins de savoir jouer vraiment…» Lors de mes entretiens avec les joueurs, l’immense majorité était ainsi persuadé que les noirs étaient naturellement plus costauds et rapides; y compris les joueurs noirs, qui, du coup, cherchaient consciemment à adopter un style de jeu basé sur ces qualités.

Il y a donc au moins deux raisons de ne pas céder à l’emballement médiatique dans cette «affaire» qui ferait aussi bien de n’en être pas une: d’une part, rien de ce qui ressort de cette réunion n’est nouveau, et encore moins choquant, pour quiconque connaît un peu les logiques de la formation dans le football français. Les accusations de racisme (ô combien lourdes à porter) à l’égard de Blaquart, Blanc ou Mombaerts sont au mieux des raccourcis, au pire des idioties plus graves que celles énoncées par les accusés eux-mêmes. Blanc, au sommet de la pyramide sportive, ne récolte que les fruits des politiques menées aux échelons inférieurs. D’autre part, on ne dispose d’aucune preuve que la politique de «quotas» mentionnée au cours de la réunion ait été appliquée, et quand bien même elle le serait, ses conséquences seraient certainement minimes tant les clubs ont toujours plusieurs coups d’avance sur la Fédération. En revanche, en menant une chasse aux sorcières contre quelques-uns de ses techniciens compétents affichant une volonté de mettre en place une politique de formation cohérente, la FFF se tirerait immanquablement une balle dans le pied.

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Sébastien Chavigner

1- Si la question ne s’est pas posée pour Kopa, Platini ou Fernandez, c’est tout simplement parce que les règlements ont évolué depuis 2009 dans un sens qui permet désormais aux joueurs de changer de sélection, vers l’âge de 20 ans voire plus tard, plus facilement que de club.

2- Valbuena avait d’ailleurs été libéré par le centre de formation des Girondins en raison de sa taille…

3- A ce propos, il faut noter que l’exaltation de la puissance physique des Noirs est assez récente. Au milieu du XIXème siècle encore, on écrivait des deux côtés de l’Atlantique sur la faiblesse musculaire des Noirs (Gobineau), sur leur manque de résistance nerveuse et de courage, sur leur tendance à la fatigue et à la paresse. On leur diagnostiquait enfin une propension au rachitisme, à la difformité et à toutes sortes de maladies, notamment mentales. Et à la fin de ce même XIXème siècle, on les jugeait encore inaptes au service militaire ou à la pratique de certains sports. Le premier changement de paradigme a lieu au début du XXème siècle, avec l’apparition d‟athlètes noirs d’exception comme Jack Johnson en boxe (1908). D’autres retournements suivront par la suite, et ces multiples changements de paradigmes et de croyances dictés par une même logique de perpétuation des stéréotypes raciaux mais sans cesse réadaptés aux configurations temporelles doivent nous inciter à conclure à l’inanité de ces arguments essentialisants.

4- Ainsi à Lyon trouve-t-on déjà, dans les jeunes espoirs proches de l’équipe première, Mehamha (1,70 m), Réale (1,73 m), Blanc (1,65 m), Tagliamento (1,70 m)…

36 commentaires pour “Noirs et blancs, des ouvriers très spécialisés”

  1. Merci pour cet article qui pose enfin les choses de manière argumentée, qui fait la part des choses entre le traitement de l’affaire (le buzz au détriment de l’information) et le contenu de la réunion.

    Toutefois, je ne suis pas vraiment d’accord avec vous sur la conclusion : “Les accusations de racisme (ô combien lourdes à porter) à l’égard de Blaquart, Blanc ou Mombaerts sont au mieux des raccourcis, au pire des idioties plus graves que celles énoncées par les accusés eux-mêmes.”
    Dédouaner les participants de cette réunion en les rendant victimes d’une politique prééxistante ne suffit pas à faire oublier la teneur des propos racialistes (plus que racistes). Il faut des sanctions. Mais lesquelles ?

  2. Il me semble que vous oubliez une chose pour souligner l’inanité de ces arguments essentialisants, c’est la dimension historique qui touche au “choix” du sport dans lesquels les Noirs vont pouvoir s’engouffrer au début du vingtième siècle. D”abord dans les combats de sports américains où ce sont les Blancs ( dirigeants et organisateurs) qui font la loi : boxe, basket-ball puis athlétisme.

    Notons pour l’athlétisme que les Noirs au bas de l’échelle sociale ont plus la rage d’ascension sociale que les blancs plus classe moyenne et bcp moins morts de faim, donc moins enclins à épouser de grosses sommes d’efforts pour arriver au sommet.

    Voir mon article : http://bit.ly/laaKXS

    Les préjugés de Blaquart frisent, pour moi, le racisme et les quotas à l’OL et l’OM ( les propos de Blaquart sont… clairs, non ?) Enfin, André Merelle rapporte les propos de Blaquart qui voyant les joueurs de couleur disait avec mépris “VOS Blacks”. Voir mes deux articles :

    1. http://bit.ly/l1WKfZ
    2. http://bit.ly/jGGfji

  3. Ces deux façons de jouer au football, d’une part un jeu « viril » pratiqué par des « grands costauds », d’autre part un jeu « vif et intelligent » pratiqué par de « petits gabarits rapides et agiles », ont été parfaitement illustrées par les Pays-Bas et l’Espagne lors de la dernière finale de la coupe du monde. Et il a fallu toute la finesse et la maîtrise de l’arbitre pour que le match ne dégénère pas en guerre ouverte, la victoire revenant justement au beau jeu de l’Espagne.
    Plus récemment, lors du match aller de la demi-finale de la coupe d’Europe de la League, entre le Real Madrid et Barcelone, on a vu la même opposition de style. Et l’entraîneur du Real n’a trouvé comme excuse à sa défaite que d’accuser l’arbitre de partialité, ne comprenant pas que cet arbitre n’avait fait que sanctionner la brutalité et l’antijeu des madrilènes.
    En cette matière, le rôle éducatif des arbitres est primordial.

  4. “Mombaerts et Blanc se plaignent d’une forme de racisme inverse qui voit les clubs refuser “les petits gabarits blancs qui sont dans les pôles Espoirs.” ” Monsieur chavigner, je tiens à vous remercier pour cet article ô instructif, cependant permettez-moi d’emettre une réserve quant à votre interrogation, à savoir “faut-il taxer Mombaerts et Blanc de racisme”. Moi-même, je l’ignore, mais ramener l’exclusion ou la surréprésentation des joueurs à la couleur de la peau peut mettre mal à l’aise, associer le noir à la force physique et le blanc à l’intelligence est dangereux et faux. combien de fois n’a-t-on pas entendu de tel ou tel foot-balleur noir qu’il joue à l’instinct, n’est-ce pas là le réduire à l’animal dans son acception bestiale (ce que nous tous puisque nous sommes des êtres animés) dépourvu de facultés intellectuelles et de capacité de lecture des problèmes des situations complexes, de leur résolution et d’adaptation ? Tous les noirs en Afrique n’appartiennent pas au même groupe, ni à la même ethnie: les kalenji au Kenya, les peuls, les Somaliens et Djiboutiens,… les Pygmées. La selection camerounaise dans les années 80-90 comptait en son sein de nombreux joueurs de petite taille ou de taille moyenne. Tous les Africains n’ont pas le même morphotype et heureusement. Il ne s’agit pas de produits de clonage.Et puis, revenons au stéréotype erroné et fallacieux qui constiste à caricaturer ou réduire le noir à un monstre physique, ne faut-il pas disposer d’un “minimum” d’intelligence pour ces défenseurs de couleurs pour contrer les assaults de joueurs plus petits et blancs dont l’intelligence est supposée “supérieure”. L’intelligence, la connerie, la force (celle-ci se révèle sous différentes formes), toutes ces qualités et ces humains sont répartis de manière égalitaire. Le rugby en est l’illustration. Il faut plutôt s’interroger sur le milieu socio-culturel. Pourquoi certains gamins de classes sociales défavorisées s’arrachent pour réussir dans tel ou tel sport ou activité humaine. Ils ont plus “faim” que d’autres, c’est peut-être le seul moyen de s’extraire de sa condition sociale et s’élever, l’environnement naturel, social, éducatif, culturel, familial peuvent apporter des éléments de réponse. Il faut se défaire de cette mentalité étriquée et archaïque qui datent d’un autre âge. Une mentalité de videurs de boite de nuit . Benbarek, Pelé, Timoumi, Milla, Ronaldo, Drogba, Bouderbala, Mekhloufi, Zidane, Eto’o, Henry, Vieira, Makélélé, Nasri, Dahleb, Lamouchi, Nasri, Benzema…………des milliers d’autres joueurs.

  5. L’article a le mérite d’avoir l’honnêteté d’avouer que les préjugés attribués à Blanc Blaquart ou Mombaerts sont assez généralisés dans le monde du foot.
    Y compris par les joueurs qui finissent par vouloir coller au stéréotype, comme le signale pertinemment l’auteur.

    Après il n’est pas illégitime que pour les étrangers, les clubs aillent chercher ce qu’il ne trouve pas au niveau local (cf exemple d’Essien et cie dans l’article)

    Mais on n’entre pas du tout dans ce cadre dans le débat de la DTN puisqu’ici il s’agissait de choisir un profil de joueur au niveau local, à savoir parmi les jeunes français

    Du coup je trouve la conclusion particulièrement bienveillante pour les dirigeants remis en question, dont le racisme n’est peut être pas pire que celui du français moyen, mais dans ce cas il ne mérite pas le qualificatif de “techniciens compétents” à mes yeux.

    J’ose espérer que l’on peut trouver une élite technique capable d’avoir des raisonnements autrement pertinents pour orienter la formation française.

  6. “Autre exemple: on n’a jamais vu de joueur noir meneur de jeu en équipe de France, et presque jamais dans le championnat.”
    Faux : Gérald Passi au TFC aux environs de 1990, qui joua quelques matches en équipe de France en numéro 10.

  7. Pour Manuel: Gérald et Franck Passi sont des métis, je crois. On pourrait aussi citer Vikash Dhorasoo, qui est je crois réunionnais. Mais sur la durée, ça n’en fait pas beaucoup quand même.
    Bravo à cet article très intéressant, argumenté, et qui pèse intelligemment les arguments, loin de toute caricature.

  8. […] en faveur de joueurs binationaux (et même des « Noirs et Arabes »), qui a mené également à des excès (comme bloquer la carrière de « petits gabarits blancs ») ? Peut-être a-t-on […]

  9. rare sont les journalistes sportifs originaires d’afrique. Et, stade 2 donne l’exemple…

  10. Bonjour,
    Pour quelle raison les interviewés sont ils anonymés ?

  11. […] mis en place en termes de quotas, et les problèmes de préjugés sur les Noirs et les Arabes sont un fait social, au moins autant qu’un dérapage particulier (dans l’opinion honteuse qui dit que […]

  12. Bonjour,
    Vos arguments relèvent plus de la spéculation intellectuelle, de la théorie. Il serait bien que vous vous mettiez à la place d’un ancien joueur 98 (Déssally, Henry,…) ou à celle d’un français d’origine africaine comme moi et imaginer ce qu’ils ressentent suite aux propos de Laurent Blanc. C’est une honte, une trahison.
    Il y a trois leviers pour juger une personne : l’acte, la parole et la pensée. Nous n’en savons rien a priori de ce pensait LB, et sans importance. Au niveau des actes, on peut le défendre avec une excuse très connue : “je ne suis pas raciste puisque ma femme est noire”. Concernant sa parole, c’est condamnable, car même si Laurent B. ne va pas démissionner après cette erreur de sorcier apprenti, il ne pourra plus regarder dans les yeux Malouda, Mvila,…et les autres.
    Pour terminer, il faut arrêter de considérer qu’il y a d’un côté les “humains” qui ont des sentiments et les autres à qui on peut se permettre de les traiter comme les animaux sans importance et que les avis des Thuram ou de Vierra ne comptent. Seules comptent les avis de Lizarazu et Dugari.
    Michel

  13. J’essaie de comparer deux joueurs :
    Makelele et Toulalan

    Lequel est technique et intelligent dans son jeu et lequel est physique et costaud ?

    Lequel correspond à la fameuse “culture” de Laurent Blanc ?

    J’ai bien Laurent Blanc, mais là j’ai honte.
    Les gens indispensables étant aux cimetières, il serait bon de démissionner. L’erreur est humaine et quand on est honnête, on n’insiste pas.

  14. L’auteur veut faire croire que le racisme n’existe pas dans le monde du foot Français pourtant si. Je me demande si c’est pas ça la cause des défaites de l’équipe de France ces derniers temps? le passé nous revèle des propos allant dans ce sens

  15. Je suis affligé par cette protestation ambiante et ce militantisme collectif en faveur de la démission du sélectionneur et de sanctions à l’égard de la FFF.
    Cela montre que Knysna n’a rien appris à personne. Que ce principe de “sanctions” typiquement français ne peut être appliqué de manière juste dans ce genre de polémique et ne sert qu’à apaiser l’indignation générale.

    Ces quotas paraissent choquant parce qu’ils évoquent un critère racial. Pourtant il est bien question ici de parité ; à l’image de la parité homme/femme, il me semble que l’on cherche surtout à rééquilibrer les proportions entre petits et grands. La polémique vient du fait que les petits sont amalgamés “blancs et intelligents”, alors que les grands sont des “noirs costaud”.

    Pour ce qui est des meneurs de jeu noirs cela s’explique aussi par le fait que ce poste disparait peu à peu des pelouses de Ligue 1. On parle désormais plutôt de meneur en retrait ou de milieu relayeur. Ceux-là sont en nombre conséquent : Matiudi, M’vila, Sissoko, Makoun (paix à son âme)…
    Et j’aurai aussi et surtout rajouté Grenier dans les petits gabarits du centre de formation de l’OL qui se rapprochent progressivement du groupe pro.

  16. Très bon article bien documenté et argumenté

    Néanmoins, M.Chavinier si rien n’est choquant pour qui connait les politiques de recrutement des centres de formations ce n’est pas le cas de l’homme de la rue qui entend pour la premiere fois ces propos et qui a le droit d’etre suspicieux envers la FFF:

    Bien sur que c’est choquant de parler de binationalité :
    Pour qui se prenne-t-il pour classer les français, et vouloir (si ce n’est pas déjà fait “en sous main” FFF=Mafia) mettre en place des quotas discriminatoires (ce qui est anti-républicain et illégal)?

    Encore mieux dans une réunion qui est censé parler de critère technique on en vient à parler de noir et de blanc (quid des arabes ?), si ce n’est pas la preuve qu’il y a des préjugés raciaux a la FFF c’est quoi ?

    Toujours mieux la phrase (de Blaquart ou Blanc) “Nous on a pas ce problème. On n’a pas de noirs “(équipe d’espagne) Ne croyez vous pas que mettre dans la meme phrase noir et problème constitue du racisme?

    Pourquoi Blanc et d’autres bénéficient d’une crédibilité aux yeux de tous et d’une protection alors que leurs propos et projets sont teintés de racismes et de discriminations ?

    Doit-on faire des compromis avec les préjugés ? parce qu’au final on sent de la résignation dans vos propos le monde du football est comme ca la FFF est comme ca “Circulez y’a rien à voir”
    Je pense que la FFF :institution sous tutelle d’un ministère nationale se doit d’etre politiquement correcte lors de leurs réunions et donc le cas échéant les propos de leurs membres doivent donner suite à des sanctions.

  17. Si l’on comprend bien les articles de Slate sur l’affaire des quotas de la FFF, il n’y a pas de quoi fouetter un chat…
    Pourtant, je pense la rédaction de Slate aurait fait la même chose que Mediapart : publier le scoop…
    A force de vouloir se démarquer d’un ”concurrent”, Slate finit par publier n’importe quoi.
    D’autant plus que Mediapart se complait à lâcher les infos au compte gouttes.
    C’est donc toujours la guéguerre en Plenel et Colombani ?

  18. Ah, la bien-pensance dictatoriale ! Et on est reparti dans les bons sentiments. Mais quelqu’un peut il m’expliquer comment pour 85% de français “de souche” (l’expression n’est pas terrible) on ne trouve que 20 % desdits français de souche en équipe de France ? Le racisme serait-il là où on ne le pense pas ? Enfin, cela vous dit quelque chose les ” je joue à la condition qu’untel soit avec moi”, ou au contraire “Si Dupond joue, moi je refuse”.

  19. Je me suis arrêté au premier paragraphe. MERDE MAIS PUTAIN! Ce ne sont pas des “binationaux, ces joueurs qui s’en vont grossir les rangs de sélections étrangères après avoir effectué toute leur formation en France”, ce sont DES JEUNES FRANCAIS, dont la grande majorité ne sont pas binationaux. Sur le graphique de blaquart, il est pourtant préciser: joueurs suceptibles d’opter pour une autre sélection. Mais c’est là tout le scandale. On ne discrimine pas des Français par rapport à leur origine.

  20. Le premier paragraphe, c’est de la désinformation totale. C’est assez scandaleux. Soit, c’est involontairement de la part de l’auteur. Soit c’est une pratique honteuse pour minimiser le scandale de cette disctimination par origine (par race, donc?)

  21. L’auteur de l’article a une mauvaise vision du problème. Blaquart ne parlait pas de binationaux. Mais de Français d’origine étrangère (quelques binationaux et tous les potentiels binationaux). Avant de cracher sur Mediapart, il faut lire ce qu’écrit Mediapart. A part leur premier article scandaleux, la suite a été d’une justesse remarquable et d’une interprétation plutôt bonne.

  22. Bon, pardon. Pour mieux comprendre (lol)

    http://www.slate.fr/story/37879/quotas-laurent-blanc#linkreact

  23. La france de demain : une france obsédée par les chiffres obsédée par les quotas, 85% de français de souche dans le gouvernement, dans les équipes sportives, dans les médias, dans l’enseignement supérieur … dans les 15% restants on verra les français d’origine sénégalaise se disputer les % avec les français d’origine algérienne, les cartes d’identités préciseront les nationalités dont vous etes éligibles et tout le monde sera heureux car verra sa communauté de français représenté à hauteur de son pourcentage dans la population Scandale: Depuis que le pourcentage social existe seulement 50% des présidents de la république sont des francais de “souche”

  24. Je suis absolument contre le Racisme mais surtout contre TOUS les Racismes à contrario de Lilian Thuram, de Sos Racismes et autres associations qui ont fait de ce délit un “fond de commerce”.
    Je suis fatigué d’entendre dire que les Français sont Racistes. C’est faux dans notre très grande majorité. J’aimerais rappeler à Lilian Thuram et à Sos Racismes que le France est l’un des premiers pays au monde à recevoir des Refugiés. Nous vivons aussi dans l’un des pays où il y a le plus de couples “Mixtes”.
    À les entendre, à visiter leurs sites, à travers leurs interventions, le Racisme ne concerne que les Occidentaux et les “Blancs” si possible. Avez-vous déjà entendu Lilian Thuram et Sos Racismes dénoncer le Racisme provenant d’un “Non Blanc” ? Ce même Lilian Thuram aime à déclarer que dire qu’un Africain qu’il est “black” est du Racisme. A contrario, un “Black” a le droit de parler des autres en terme de “Blanc”, etc.
    Qu’une entreprise embauche uniquement des “Blancs” est Raciste mais cela devient “Communautariste”, donc non condamnable, si une entreprise emploie uniquement des Noirs ou des Arabes. Ils ne sont pas choqués qu’un célèbre footballer à la retraite revendique collaborer uniquement avec des gens de sa “couleur”. Il y a aussi cette non moins célèbre société d’équipement sportif “branchée” en Seine Saint-Denis qui déclare embaucher uniquement des Africains !!!
    Au Gabon, on pratique la sélection sur la couleur de peau de nos expatriés dans les compagnies pétrolières. Lilian Thuram n’est pas choqué non plus par ces Artistes et Sportifs qui aiment à donner des leçons de Morale, qui crient au Racisme mais qui vivent en Suisse pour ne pas payer d’impôts en France.
    Il n’y a pas assez de Noirs, d’Arabes, etc. sur les chaines TV, en entreprise !! On ne peut que le regretter. Instaurons alors des quotas. Mais il faut aussi que cela concerne les Entreprises Arabes, les Restaurants Chinois, etc.
    Voici le genre de propos que l’on peut relever sur le site du Magazine Têtu.
    • Avoir un œil hétéro sur moi ce jour la… ça ne me fait pas rêver.
    • La discrimination pour cause d’hétérosexualité même si c’est pas bien, c’est le cadet de mes soucis…
    • Que les “hétéros” passent en dernier : C’EST NORMAL !
    • Etc.
    En bientôt 15 ans, j’ai photographié et filmé 329 mariages à travers le monde. À l’étranger, je suis sélectionné pour mon Art. On se fout de la couleur de ma peau. Mes clients sont de toutes “Couleurs”, de toutes origines. Pour citer la seule Suisse, la majorité de mes clients sont étrangers à ce pays.
    En France, c’est le contraire. Sur 205 mariages en 15 ans, il y eut seulement : 3 couples “Noirs”, 2 couples “Asiatiques”, 4 couples “Portugais”, un couple “Gay”. Pourquoi ?
    Parce que un “Noir” fera appel à un autre “Noir”, parce que un “Asiatique” fera appel à un autre “Asiatique”, parce que un “Portugais” fera appel à un autre “Portugais”, parce que un “Gay” fera appel à un autre “Gay”. Etc. Il suffit d’être devant une Mairie ou une église un samedi et de regarder la “couleur” du client ET de ses prestataires…
    Vous allez appeler cela du communautarisme, j’appelle cela du racisme.
    Seule exception, la communauté Juive. Elle n’hésite pas à faire appel à un “Goy”…
    Le 18 Mars 2008 et le 2 Mai 2010, j’ai écrit à Sos Racisme et à la Halde pour dénoncer le fait que le Magazine Têtu m’a refusé une annonce parce que je ne suis pas Gay. Je n’ai pas eu la moindre réponse. Que ce serait-il passé à votre avis si le Nouvel Obs ou autres magazines avait refusé une annonce parce que le client est Gay !!!
    J’aimerais terminer par une légère digression. Il y a quelques années, après le scandale de la Marseillaise sifflée au Stade de France, on a vu et entendu quelqu’un déclarer sur une chaine TV : “Je suis Musulman avant d’être Français”. En Février 2011, aux Usa, il y eut de nombreuses manifestations de Musulmans pour dénoncer l’ostracisme dont ils font l’objet. Sur leurs pancartes, on pouvait lire : “Je suis Américain avant d’être Musulman”…

  25. Un racisme oublié : on parle des noirs, des arabes et éventuellement des blancs dans le foot, mais jamais de ceux qu’on écarte systématiquement : les JAUNES. Où sont-ils? Pourquoi jamais eux? Sur quels critères cette discrimination? Mais en fait la question du racisme est une fausse question. Peut importe qu’il soit noir, arabe, blanc, ce qui importe c’est qu’il rapporte du FRIC, car le foot, comme d’autres sport, c’est une annexe de la banque.

  26. Merci vraiment pour cet article qui éclaire très bien le sujet au milieu de ce brouhaha de clichés antiracistes qui crient en coeur au cliché raciste…!
    Une réserve cependant, à propos des particularités physiques des noirs, que vous semblez écarter:
    – si je dis: les sujets d’origine africaine sont plus souvent du groupe AB: est ce que c’est gênant?
    – si je dis: les sujets d’origine africaine sont plus souvent atteints de drépanocytose (maladie génétique qui atteint les globules rouges, autrement appelée anémie falciforme), est-ce que c’est gênant?
    – mais si je dis: les sujets d’origine africaine (de l’ouest) ont des fibres musculaires différentes, un centre de gravité plus haut, un réflexe rotulien plus rapide, une densité osseuse plus importante, donc ils sont avantagés pour les sports “explosifs”, le sprint par exemple, pourquoi ça devient gênant?
    Est ce que c’est parce que ce n’est pas vrai? (alors il faut le prouver) ou parce qu’ il y a une phobie des idées supposées associées: entendus sur plusieurs antennes cette semaine des grands cris du type: ” vous dites : ils courent vite…. c’est donc que vous sous entendez qu’ ils ne sont pas intelligents”, ” vous parlez des muscles des noirs, vous allez donc dans la foulée déraper sur leur cerveau”… préjugé, cliché, tabou? etc…. et la discussion est bloquée.
    Probablement parce qu’on confond un fait avéré et l’exploitation (extrêmement dangereuse , c’est vrai) qui peut en être faite, alors on ne dit rien; mais il doit être possible de nos jours dissocier cela, dans le calme et la pondération.
    Je vous invite à lire cet excellent article de courrier international , qui fait le point sur cette question http://www.courrierinternational.com/article/2000/04/20/pourquoi-les-dieux-du-stade-sont-ils-noirs

  27. @Hélène CHASTANIER

    L’article que vous avez publié est clairement scientifiquement pauvre
    Je m’explique :
    -Sur quelle étude se base Entine quand il affirme que les noirs sont génétiquement avantagé ? Aurait-t-il en main la liste des gènes avantageant les noirs ? Est-t-il sur que tous les noirs (ou une grande majorité)possèdent ces gènes ?
    -Peut-il dire sur un plan génétique que les Noirs Américains et les Africains de l’Ouest sont semblables ?
    -Peut-on réellement parler d’avantage de l’athlète Noir quand le monde du sport est sur-représenté par les Noirs ?
    (Cette sur-représentation étant bien évidemment dû a la culture)

    Les études génétiques me posent problème car on ne peut identifier à 100% le patrimoine génétique d’une population(ou d’un groupe)
    Dire que les gens d’origine africaine sont plus souvent atteints de drépanocytose est un constat, dire qu’ils sont plus souvent du groupe AB est un constat
    Est-ce réellement un constat de dire que les personnes d’origine africaine ont un “plus” génétique ?
    Les études génétiques sont pour la plupart des extrapolations, les Noirs dominent le Sport Ces Noirs qui dominent le Sport ont un avantage génétique Les Noirs ont un avantage génétique vous sentez pas que le raisonnement est douteux ?
    On affirme la diversité génétique chez les Noirs et en meme temps on veut nous imposer le fait qu’il soit naturellement plus doué ?
    Il y a un raccourci évident entre diversité génétique avantage génétique
    Il y a beaucoup de raccourcis, d’imprécisions et d’extrapolations faites dans l’article donc j’irai lire les bouquins de ce fameux Jon Entine en essayant de trouver des réponses à mes questions
    P.S.: il a déja dérapé sur le cerveau “Abraham’s Children: Race, Identity and the DNA of the Chosen People” In the book, he reviews the controversial issue of why Jews are disproportionately successful, reviews studies that show that Ashkenazi Jews test out to have a higher IQ on average than many other population groups, and states that IQ is mostly heritable. Vous ne voyez pas où ca nous mène ?

  28. Affaire choquante oui. Dire que les noirs sont globalement plus costauds dans le foot oui! On les présélectionne. Dire qu avoir des noirs costaud fait perdre car ils n ont pas de capacité de vision de jeu cela est raciste!
    FFF veut des quota. L extrême droite veut des quota dans l équipe de France. Pourquoi ils n en parlent pas dans le TENNIS? sans TSONGA MONFILS que serait la coupe Davis? Ils sont 50% de l effectif quel scandale! Leur légitimité est actée par le classement ATP heureusement, sinon peut être que Freche ou Marine auraient demande qu ils soit boutés hors de la représentation française. Pauvre France! Médiocratie et racisme. Cela me rappelle un sociologue sur France Info qui mettait en lumière la belle réussite des filles dans les études et voulait des quota pour avantager les garçons qui se font rares dans les écoles de magistrature par exemple. Sérieusement? De toutes les façons je conseillerais d’ éviter d’ investir dans le sport ça ne mène nulle part sauf a quelques exceptions et y passer des milliards confirme bien qu on est beaucoup de simples.

  29. @Michel Pepper

    Si c’est juste pour dire le Racisme n’est pas l’apanage des Blancs vous auriez pu vous contenter de deux lignes !!!
    Mettre sur le meme plan racisme et accueil des réfugiés ainsi que racisme et couples mixtes est stupide, le racisme n’a jamais voulu dire haine, rejet, peur des étrangers, on appelle ca de la xénophobie, meme s’il est vrai que le racisme peut entrainer de la xénophobie, la xénophobie (depuis la Shoah, KKK …) est encore plus tabou que le racisme et est donc bien moins présent dans nos sociétés. L’importance des couples mixtes en France démontre juste que la France est moins communautariste que beaucoup d’autres pays ayant la meme diversité et les memes problèmes d’immigrations.
    Dire tous les Français sont racistes est peut etre vrai, que ce soit les blancs noirs jaunes beurres …. il est peut etre vrai que chaque francais a des préjugés “raciaux”. Mais comme toute généralisation culturelle est stupide cette phrase n’a pas de sens.
    Citer la Suisse est un peu démagogique car il n’y a pas de forte immigration en Suisse et la Suisse n’est pas complexée par son histoire (peu d’esclavage, pas de colonisation, peu d’antisémitisme) donc elle n’a pas de problème de communautarisme.
    Si on compare la France à des pays comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis(la comparaison est donc plus pertinente ici) il est clair que la France est moins communautariste mais pour les EU et la GB le communautarisme n’est plus un problème depuis la discrimination positive, quant à la France elle n’assume ni son coté communautariste ni la discrimination positive.
    De plus il y a une différence notable entre une entreprise n’employant que des minorités et une entreprise ne les employant pas, dans le premier cas c’est de la discrimination positive dans l’autre c’est de la discrimination négative qui est puni par la loi.
    Il est évident que les noirs et les arabes constituent des minorités visibles évidentes et sont donc plus sujettes à la discrimination de plus à cause de l’immigration récente de lafrique subsaharienne vers la france les noirs sont les moins bien intégrées enfin le sentiment d’islamisation ressenti par la société francaise équilibre le tout.(malheureusement islam=arabe pour beaucoup trop de gens)
    Concernant le Gabon je n’y connais rien mais j’ai des doutes sur leur sélection raciste !!
    Et votre témoignage sur le magazine Tetu est plutot saisissant, les orientations sexuelles ne devraient jamais etre demandé dans un entretien d’embauche (il me semble que c’est condamnable). La discrimination contre les gays se fait rarement à l’embauche mais plutot comme motif de renvoi (ce qui est condamnable). Par contre il est évident que sos racisme et la halde ne vous répondront pas (discrimination positive, les hétéros ne constituent pas une minorité en France) car ils ne peuvent rien faire.

  30. @ Michel Pepper

    Malheureusement pour vous, si vous êtes un homme adulte, vivant en France métropolitaine hétérosexuel et blanc, vous appartenez à la majorité, il va falloir vous résigner : vos états d’âme n’intéressent personne, car vous avez tort.

    Vous êtes bien évidemment et non seulement raciste (ou antisémite, ou xénophobe, ou les trois à la fois, au choix), mais également sexiste et homophobe, intolérant et réactionnaire, grossier et impoli avec les touristes. Et si vous ne l’êtes pas (ou pas complètement, car vous l’êtes quand même un peu, faut rien exagérer), votre ego peut bien souffrir un peu cette infime injustice quand on voit ce que vous avez fait subir à tous les autres : quand on a colonisé et déporté la Terre entière ( et pour le plaisir encore, puisqu’il paraît que l’intention était génocidaire et non commerciale !), quand on a persécuté des peuples auxquels on a ensuite demandé de se battre seuls à notre place, quand on a collaboré avec l’Allemagne et raflé au Vel-d’Hiv, quand on a provoqué un génocide au Rwanda sans intervenir pour l’empêcher, quand on est intervenu en Côte d’Ivoire en se mêlant de querelles ethniques qui ne nous regardaient pas…

    Bref, eh bien quand on a fait tout ça, on ne vient pas se plaindre d’être un peu discriminé. Déjà que vous avez mis le temps à vous excuser, alors ne la ramenez pas trop SVP.

    Donc merci de ne plus parasiter les discussions, vous n’y connaissez rien en racisme (vous vous contentez juste d’être raciste…) :

    _ dire que les noirs sont génétiquement prédisposés, c’est un préjugé =) PAS BIEN

    _ par contre, dire que la sur-représentation des noirs dans le sport s’explique par leur « gnak », toujours supérieure à celle des blancs embourgeoisés et douillets (alors que les sportifs noirs sont des prolos élevés dans les cités ou les townships), c’est un préjugé aussi, mais positif alors ça passe sans problème =) BIEN.

    Si vous n’avez pas compris, c’est normal, puisqu’on vous dit que vous n’y connaissez rien !

    Conclusion : contentez-vous de vous indigner comme tout le monde…ça ne sert à rien, ça ne fera jamais taire les c***, mais c’est ça qu’il faut faire.

    Bref, si j’ai un conseil à vous donner, c’est de faire comme moi : priez (qui vous voudrez !!!!) pour qu’on nous lâche un jour la grappe avec l’immigration, l’identité nationale et la laïcité…On pourra alors peut être penser à autre chose, au hasard : l’emploi ? L’innovation ?

    PS : désolé de m’être éloigné du sujet, mais quitte à se taper des pages de raccourcis intellectuels dans tous les sens sur tous les sujets de tous les sites d’informations en France, autant y aller franco.

  31. Je fais 1m70 et je suis passé pas un centre de formation que j’ai quitté de mon plein gré tant ce millieu est obscurantiste et vulgaire (aujourd’hui en classe prépa c’est un choix que je ne regrette pas!). Cependant on y trouve des joueurs de toutes origines et couleurs à tous les postes! Là ou on trouve effectivement ce genre de stéréotypes idiots poussés a leur paroxysme c’est finalement dans des clubs de moindre importance du style DH ou divisions inférieurs ou là les entraineurs sont véritablement obsédés par les grands qui ne savent pas faire un contrôle qu’ils soient d’ailleurs blancs ou noirs!

  32. @Ilone
    “où ça nous mène”…Mais non… ne glissons pas sur le cerveau! on peut parler, on devrait pouvoir parler, du physique sans projeter sur des dérapages vers le cerveau… quelle horreur
    Je n’ai pas dit “c’est un constat de dire que les personnes d’origine africaine ont un “plus” génétique: j’ai parlé de différences au niveau des muscles, de la rotule…ce qui est absolument du même ordre que le groupe sanguin ou une particularité des hématies
    Voici des références plus scientifiques et plus récentes, à propos du gène ACTN3
    (Daniel MacArthur de l’Institut de recherche neuromusculaire de Sydney. Rachel Irving, chercheur à l’Université des West Indies)
    http://www-org.lemonde.fr/sport/article/2010/07/10/athletisme-les-records-ont-ils-un-couleur_1386213_3242.html
    http://tpesprinters.webnode.fr/i-des-facteurs-biologiques/ (écrit par des “jeunes” dans le cadre d’un TPE et bien documenté)

    Vous dites que la sur-représentation des noirs dans le monde du sport, est “bien évidemment due à la culture”; avez vous une étude sociologique sur le sujet?
    Moi aussi je crois que la culture joue un rôle mais pas seulement. C’est probablement la combinaison de la génétique et de la culture qui fait les sprinters originaires de l’Afrique de L’ouest et des marathoniens originaires de l’Afrique de l’est

    Au bout du compte, depuis une semaine je suis révoltée alors je cherche et je cherche… mais je finis par me demander s’il est utile d’insister sur ce sujet, ce n’est peut -être pas si interessant que ça de connaitre les particularités physiques de tel ou tel groupe d’individus…(….sauf pour les sélectionneurs sportifs…!)

    Ce qui me dérange beaucoup c’est l’obsession antiraciste qui devient un fonds de commerce pour certains, et c’est plus que grave pour un sujet aussi important…
    L’essentiel est de ne pas s’arc-bouter sur l’égalité à tout prix: ne pas être raciste ce n’est pas dire “nous sommes identiques” mais c’est “nous sommes différents” et nous faisons tout pour bien vivre ensemble
    Et si on ne doit pas parler de ces différences pour éviter des tensions et des interprétations douteuses, eh bien, n’en parlons plus!

  33. merci! merci!! merci mille fois!!!
    vous me conforter dans des constats que j’avais maintes fois fait. j’en étais arrivé à me dire que je connaissais rien au foot-ball que j’ai pratiqué pendant plus de vingt ans. quand vous regardez des jeunes jouer le samedi après-midi, vous ne comprenez pas la structure du foot-ball professionnel.
    malheureusement le foot-ball n’échape pas aux clichés… toute personne qui a joué au foot sait que les bons ils sont de toutes tailles, de toutes couleurs, de toutes religions et que ce qui les unis, c’est le talent.
    Je plains les sélections africaines, qui récupèrent les joueurs formés en europe car étant ceux qui ont réussis au haut niveau. ils sont physiques et… regardez leurs prestations ces dernières années.
    la bulle a explosée, maintenant espérons que les vrais talents auront à nouveau leur chance. je vous parie que l’équipe de france ressemblera à la france et que personne ne se posera de questions de quotas… et nous allons tous y gagner car reconnaissons le, le foot-ball était devenu très c….t! ce n’était pas le fait des joueurs mais bien de ceux qui décident la politique du foot-ball.
    ne jetons pas la pierre aux techniciens français, en effet, prenons le cas benzema au réal. Mourhino lui préfère Higuain, joueur physique alors que Karim c’est le talent à l’état pure. ce même mourhino qui a fait jouer arrière latéral un certain eto’o…
    ils ont dit des conneries, maintenant qu’ils retournent au foot-ball et que ce jeu retrouve sa magie: rappelez-vous france 82; france 84; france 86…
    merci encore pour cette éclairante analyse
    Bonsoir

  34. @Hélène CHASTANIER

    Quand je dis “ou ca nous mène” c’est que des journalistes (ou étudiants) se basent sur des travaux sérieux sur la génétique, la morphologie pour faire des généralisations douteuses (si le contenu ne le fait pas, leur intitulé et le titre le fait) et ca suffit pour que certaines personnes s’arretent à la surface et croient détenir LA VERITE. Pour l’instant on ne parle que de performance sportive puis on s’intéressera au QI, aux capacités cognitives, à la mémoire en soit que la science s’y intéresse ce n’est pas dérangeant et il faut que ca soit fait mais entendre dire après les asiatiques sont plus intelligents que les blancs (on peut tout à fait imaginer un gène A traduisant le nombre de neurones dans une zone du cerveau dédié à la mémoire plus présent dans les populations asiatiques que européennes à hauteur de B % l’effet serait alors: les asiatiques ont en moyenne tel zone du cerveau X% plus grande que les européens ….) la je dirais ben voila ou ca nous a mené. Si l’individu lambda ne s’intéresse qu’aux conclusions il ne les comprends pas forcément toujours d’où le piège, d’où le “où ca nous mène”
    Les mots ont une importance considérable dans le monde scientifique ici on ne parle que de statitiques, de pourcentages et de tendances morphologiques, de moyenne(vous remarquerez que dans mon exemple Asie VS Europe je prend soin de parler de moyenne de pourcentage =) ) qui ne peuvent pas etre sujettes à généralisation comme vous(et bien d’autres) le faites, sans preuve formelle
    “- mais si je dis: les sujets d’origine africaine (de l’ouest) ont des fibres musculaires différentes, un centre de gravité plus haut, un réflexe rotulien plus rapide, une densité osseuse plus importante, donc ils sont avantagés pour les sports “explosifs”, le sprint par exemple, pourquoi ça devient gênant?”
    Au final, ce que je veux dire c’est qu’il n’y a pas débat, il n’y a pas polémique, la science reste la science ne la détournons pas si le sujet est important l’est-il vraiment pour tout le monde ? Doit-on en parler ? J’en sais rien si on doit mais on peut, on le fait et jpense qu’on a tort, mais on a besoin de l’obsession antiraciste pour nous limiter et éviter qu’un (faux) débat ne dérive (quand je dis nous je parle en fait des personnes médiatiques, populaires, responsables politiques bref ce qui ont une obligation d’etre politiquement correct nous autre on peut dire ce qu’on veut mais pas où on veut) alors ca peut etre frustrant mais pas pour les anonymes internautes que nous sommes qui pouvons dire des choses scandaleuses sans etre inquiéter par l’obsédée LICRA
    On est différent c’est sur mais tenons-nous absolument à tout savoir de nos différences (la par contre le nous c’est le peuple excepté les scientifiques)?

  35. @ ilone
    Effectivement, je vois que vous êtes d’accord avec ma conclusion: au bout du compte, ce n’est pas très interessant de connaitre précisément nos différences physiques.
    C’est inutile, et même, je suis totalement d’accord avec vous, dangereux. Donc il vaut mieux ne pas en parler.
    Les seuls qui peuvent être légitimes à approfondir ces sujets ce sont les scientifiques, en effet.
    Parfois les médecins (pour reprendre l’exemple que j’ai déjà cité: devant des crises douloureuses chez un noir, la connaissance de la répartition géographique de la drépanocytose est utile car elle permet un diagnostic plus rapide)
    et aussi…
    …les sélectionneurs sportifs… (en réunion non publique…)
    C’est même de là que ce débat a commencé? non?

  36. […] plans: Shiva-Star N’Zigou en pointe, alimenté par Daniel Montenegro. A la récupération, un grand black costaud devrait faire l’affaire. Et William Prunier pour encadrer tout ça et former Jean-Alain […]

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