PDPS se retrouve sans club

A la demande générale, le best of de Djibril Cissé

Ceci est le dernier post de l’histoire de Plat du pied, sécurité. Le groupe vivait pourtant bien, soudé par les épreuves de la vie : un FC Nantes toujours englué en Ligue 2, un Stade Malherbe Caennais spécialiste de l’aller-retour, un Clermont Foot squattant gentiment la deuxième partie de tableau de deuxième division, un Olympique Lyonnais plus aussi fastueux qu’auparavant et un Olympique de Marseille réduit à aligner Apruzesse en pointe. Sans oublier un PSG qui, nonobstant son budget pharaonique, ne marche toujours pas sur la Ligue 1.

PDPS sort donc du terrain sous le regard indifférent d’un public blasé. Mais, si même Gabriel Obertan a des vidéos à sa gloire sur Youtube , on peut bien se permettre un petit best of.  Nous aussi, nous avons dans notre boite à souvenir des actions mémorables. Souvenez-vous de nos envolées lyriques sur la défaite d’Arsenal contre Barcelone traitée comme une tragédie grecque. Qui oubliera notre fameuse comparaison historique et prémonitoire entre la Coupe du monde 2010 et les grandes défaites de l’Histoire militaire française ?

Le web retiendra nos jongles intellectuelles sur l’affaire des quotas, le modèle économique du foot, la psychologie des joueurs ou encore l’érection de Zlatan. Mais n’allez pas nous prendre pour des victimes à la Gourcuff, trop intellos pour s’imposer. Tels de réels milieux anglais, on a su tacler à la gorge quand il le fallait. Tour à tour, le public du stade de France, les journalistes sportifs, Jacques Attali , et JMA et Ménès ont subi nos charges viriles mais correctes.

Pour faire honneur à la ligne éditoriale de Slate, nous n‘avons pas hésité à politiser le football, ou à footballiser la politique. PDPS s’est penché sur les débouchés possibles pour Eric Besson dans le football. Dans un délire didactique, nous avons également tenté un décryptage des personnalités de gauche à travers le prisme footballisitque.

Malgré cet étalage de technicité, nous avons parfois été surpris que les vivats du public s’orientent plus vers des articles improbables sur l’Arménie, l’Azerbaïdjan ou sur le portrait posthume de Socrates. Un succès d’estime qui nous a permis d’attirer l’attention sur des populations oubliées du football, comme Evian, les Belges, les gros ou la Nouvelle-Zélande.

Depuis trois ans et demi, nous essayons d’intéresser les non-spécialistes au ballon rond. Et de faire rire les spécialistes tout en leur donnant de quoi réfléchir (un peu quand même).  Le pari a-t-il toujours été tenu ? Pas sûr. Une idée constante, en tout cas, nous a animés : un match n’est pas sérieux, une erreur d’arbitrage n’est pas un drame national. Mais tout ce qui se passe autour d’un rencontre de foot, ça, c’est important : des flux d’argent, des émotions, des supporters, des résistances et des tromperies… La vie, quoi.

Nous voulons remercier Slate.fr, et notamment Johan Hufnagel et Eric Leser, pour la liberté qu’ils nous ont accordée pendant tout ce temps. Merci aussi de nous avoir accueillis pendant le Mondial 2010 et l’Euro 2012. Ils nous ont permis d’exercer un ton moqueur et un regard décalé sur une actualité footballistique trop souvent prise au premier degré.

Nous partons avec tristesse et en laissant une maison bien rangée. 224 posts. 1282 commentaires, qui nous ont parfois inquiétés (dédicace aux supporters du PSG), souvent ravis (mention spéciale au dernier débat sur l’ordre et l’amoral). On laisse aussi 573 tags, reflets de nos obsessions : Coupe du monde (32 fois), Equipe de France et Ligue 1 (28 fois chacun), mais aussi des ovnis, comme “bière”, “sucer” ou “roux”…

La rédac de PDPS: Ludovic Job, Sydney Maréval, Olivier Monod, Clément Noël

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FC Barcelone, la Ligue 1 t’attend

Le petit gars avec le maillot ridicule ne va plus faire le malin

La Catalogne se rapproche de plus en plus de l’indépendance. Qu’adviendra-t-il alors du FC Barcelone ? Le club blaugrana peut-il vraiment évoluer en Ligue 1 française ?

Les indépendantistes catalans ont remporté une nouvelle victoire aux dernières élections régionales anticipées. Malgré leurs désaccords et les réticences du pouvoir central à Madrid, la Catalogne pourrait bien s’engager définitivement sur la voix de l’indépendance. Et une des victimes inattendues de cette nouvelle liberté pourrait bien être le FC Barcelone.

Pour Xavier Trias, le maire de la ville, «nous n’avons pas la possibilité d’une Ligue compétitive qui soit intéressante au point de vue du spectacle. Il y aurait très peu d’équipes [les deux plus grands noms du coin sont le Barça et l’Espanyol, ndlr]. Il faudra adhérer à une autre Ligue. On peut adhérer à la Ligue espagnole ou peut-être à la Ligue française».

Lionel Messi confronté aux défenses de Ligue 1 ? Le scénario n’est encore qu’hautement hypothétique, mais il vaut le coup d’être scruté d’un peu plus près. Où l’on apprend que voir évoluer les Blaugranas en Ligue 1 est en théorie possible, mais que les obstacles seront nombreux. Sans oublier le défi sportif : ce Barça que tout le monde encense est-il armé pour les joutes hexagonales ?

Triple scénario

Admettons que la Catalogne vote son indépendance. Que se passe-t-il sur les pelouses ? Première solution, la plus simple : rien ne change, le Barça demeure dans le championnat espagnol. C’est économiquement et sportivement la solution la plus raisonnable, pour tout le monde. Mais il est possible que certains ne l’entendent pas de cette oreille. Le Real Madrid perdrait son meilleur adversaire mais verrait s’offrir un boulevard vers le titre. Surtout, du côté de la capitale, on pourrait entendre cette petite musique, sur le mode «Vous voulez être indépendants, soyez le jusqu’au bout !». D’autant que les supporteurs et les dirigeants du FC Barcelone sont traditionnellement pro-indépendance…

Deuxième solution: un championnat de Catalogne. Économiquement suicidaire : concurrence en baisse, chute des droits télé, impossibilité d’attirer des stars étrangères, etc.

Troisième solution : la Ligue 1. Eh oui, à l’instar de Monaco, pourquoi les Catalans ne pourraient-ils pas obtenir l’asile dans notre bon vieux championnat ? De quoi ravir Christian Jeanpierre, qui, après ses reportages sur «Saméto», pourrait s’émerveiller toutes les semaines des arabesques de «ce diable de Léomessi». On n’ose imaginer ce que les cerveaux malades de Canal Plus pourraient pondre pour vendre leurs futures retransmissions : le «Méditerranéeico» (Barça-OM), le «Independentico» (Bastia-Barça)… Bref, l’attractivité de la Ligue 1 serait multipliée par 100, avec ce que cela suppose de rentrées financières (droits télés, sponsoring, etc…).

En pratique, des tas d’obstacles

Réglementairement, l’affaire est-elle faisable ? En théorie comme dans la pratique, oui. Monaco – situé sur un caillou indépendant – a rejoint le championnat professionnel français dès 1948. L’ASM est également affiliée à la Fédération française de football (FFF). Au niveau amateur, des clubs espagnols jouent déjà en en France. Pour des questions pratiques et géographiques, des formations de villages de l’autre côté des Pyrénées ont la possibilité de jouer dans des districts français.

Les clubs professionnels catalans, comme le Barça ou l’Espanyol, qui souhaiteraient rejoindre le système hexagonal devraient, avant toute chose, demander leur rattachement à la FFF. Pas une chose aisée, comme on peut le lire dans le règlement fédéral : «Toute association, ligue ou club d’une Fédération ne peut s’affilier qu’à titre exceptionnel à une autre Fédération ou participer à des compétitions sur le territoire de celle-ci sans l’autorisation des Fédérations concernées et de la F.I.F.A.» Il appartiendra donc à la confédération internationale et à sa petite soeur, l’Uefa, de trancher. Un tas de questions leur seraient posées : doit-on accorder des wild cards au cas par cas, ou intègre-t-on l’ensemble des niveaux catalans au système français ?

Ce premier obstacle passé, un nouveau débat risque de s’engager. La Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), tant à cheval sur les trous budgétaires des clubs hexagonaux, autorisera-t-elle le Barça à rejoindre la Ligue 1, malgré ses comptes à la grecque ? Frédéric Traïni, journaliste basé dans la capitale catalane, en doute : «On ne voit pas comment un club qui traine aujourd’hui une dette de 335 millions d’euros passerait sans problème devant la DNCG.» Le Barça lui-même pourrait rechigner à rejoindre un championnat où les droits télévisuels sont collectifs, négociés par la LFP, alors que lui les a individualisés.

Autre souci : la question fiscale, qui ne manquera pas de diviser. Le régime particulier dont bénéficient les résidents monégasques est régulièrement décrié par les présidents de clubs pros. Il en sera probablement de même avec celui du Barça. Michel Seydoux, le président du Losc, a déjà prévenu : «En France, nous avons déjà une anomalie avec un club étranger évoluant en Ligue 2 : Monaco ! On ne peut pas imaginer Barcelone évoluer en Ligue 1 avec des différences de modèles fiscaux. La présence de Barcelone serait sans doute attractive mais on se situe dans l’utopie la plus totale.» De quoi pousser vers une harmonisation fiscale ? Très vaste débat…

Un boulevard sportif ?

Enfin, on peut mentionner l’exemple intéressant de clubs du Liechtenstein qui jouent dans le championnat suisse. Si le FC Vaduz, actuellement en seconde division, devenait champion de première, il ne remporterait pas le titre officiellement et ne pourrait pas participer à la Ligue des Champions. Pour pouvoir prendre part à une coupe européenne, il doit gagner la coupe du Liechtenstein. On imagine mal le FC Barcelone participer «pour du beurre» à la Ligue 1.

D’ailleurs, les Blaugranas se baladeraient-ils vraiment dans notre championnat ? Pas si sûr. On le voit avec le PSG, qui, malgré des moyens sans commune mesure (budget de 300 millions d’euros) et un indéniable effectif de qualité, n’est «que» second de la Ligue 1, après 14 journées. Contrairement à la Liga, où les deux gros que sont le Real Madrid et le Barça pointent souvent avec 25 points d’avance sur le troisième au mois de mai, le championnat français est particulièrement dense. Les déclinologues à la Pierre Menès l’interprètent comme un nivellement par le bas, faisant un lien quasi automatique avec nos mauvaises performances en Coupe d’Europe.

On peut aussi estimer que la Ligue 1 est un des plus compliqués d’Europe. Les rares «grands noms» qui sont venus s’y frotter ces dernières années (Vieri, Saviola, Elber, Morientes, Cole, Kalou) n’ont pas tout déchiré, loin de là… En France, les places sont chères : que ce soit pour la Ligue des Champions, l’Europa League, ou le maintien. Résultat : il n’y a jamais de match acquis. On serait très curieux de voir ce Barça sous des trombes d’eau dans la forteresse de Francis Le Blé ou face au 5-4-1 d’Alain Casanova.

Clément Noël et Sydney Maréval

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Photo Reuters/Pascal Rossignol

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Un fan de Football Manager préféré à JPP

Vous aussi, vous vous feriez bien une petite partie ?

Un étudiant azéri de 21 ans vient d’être nommé manager du FC Bakou. Son expérience  ? Dix ans de Football Manager.

Cela fait dix ans que vous jouez à Football Manager, et qu’à chaque nouvelle version, vous vous extasiez de vos performances  ? Que vous vous dites que vous pourriez, après tout, faire aussi bien que Rafa Benitez ? Votre heure est peut-être arrivée.

Le FC Bakou vient en effet de tenter un pari un peu insensé, en désignant au poste de manager de l’équipe A un étudiant de 21 ans, Vugar Huseynzade. Le FC Bakou, 6e du dernier championnat d’Azerbaïdjan et vainqueur de la Coupe, mais actuellement en mauvaise posture. Son objectif: faire remonter le club au sommet de la hiérarchie nationale et le qualifier pour la Ligue Europa, là où ont échoué des noms comme Winfried Schäfer (ancien coach de Karlsruhe et sélectionneur du Cameroun, vainqueur de la CAN 2002) et Bülent Korkmaz (plus de 100 capes avec la Turquie et un passage sur le banc de Galatasaray).

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Stop à l’hystérisation du foot

Le message est clair pour le prochain qui sort en boîte.

Les Bleus jouent ce soir contre l’Italie. Le risque, malheureusement, d’entendre encore une fois des tonnes de commentaires moralisateurs.

Qu’ils se taisent tous, les moralistes du foot, où qu’ils soient ! Qu’ils se taisent, et qu’ils se contentent de se dégoupiller une bière en regardant un bon match de foot. Qu’ils pestent devant leur télé en dénonçant la probité des mamans de tous les joueurs s’ils le veulent, mais, par pitié, qu’ils arrêtent avec leurs cris d’orfraies ridicules. Depuis l’épisode de la main de Thierry Henry, le foot français, et en particulier son équipe nationale, sont devenus des cibles.

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L’ordre et l’amoral

Deux ans de suspension pour M’Vila après sa virée nocturne. Ridicule.

 

La sanction est donc tombée. Elle est tellement ridicule que l’on reste un peu sans voix. On recopie in extenso le communiqué de la fédération française de football.

  1. Wissam Ben Yedder, Antoine Griezmann, Chris Mavinga et Mbaye Niang, joueurs de l’Equipe de France Espoirs, sont suspendus de toute sélection en équipes nationales à compter du lundi 12 novembre 2012 jusqu’au mardi 31 décembre 2013.
  2. Yann M’Vila, joueur de l’Equipe de France Espoirs, est suspendu de toute sélection en équipes nationales à compter du lundi 12 novembre 2012 jusqu’au lundi 30 juin 2014.

Un an de suspension pour les quatre premiers. Deux ans pour Yann M’Vila et la certitude, sauf changement, qu’il ne participera pas à la Coupe du Monde 2014.

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Les 23 du Ballon d’or du marketing

La liste des 23 en course pour le Ballon d’or a été dévoilée ce lundi. Les années passent et le prix perd de sa saveur. Aucune surprise ou presque, principalement des attaquants et des joueurs des deux grands clubs espagnols, à croire que le jury ne regarde que Madrid-Barcelone pour faire ses choix.

On remarque également une prime certaine à la médiatisation, avec des Balotelli ou Neymar sélectionnés, alors qu’ils ont encore tout à prouver. L’année dernière, il n’y avait pas de Français, il y en a un en 2012, Benzema. C’est gentil, mais on n’est même pas sûr que nous on l’aurait sélectionné. On est méchants ? Oui, c’est lundi. Voici donc comment le service de com’ a fait le boulot.

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Zlatan, critique de la littérature pure

Il ne gagnera peut-être jamais le Ballon d’Or, mais Zlatan Ibrahimovic pourrait décrocher l’équivalent du prix Goncourt suédois. Une carrière de critique littéraire s’offre d’ailleurs à lui. Nous avons pu lire des extraits de son prochain ouvrage.

Zlatan est en lice pour gagner l’équivalent suédois du prix Goncourt (non, ça ne s’appelle pas le Goncourtsön, ni le Goncourtqvist) pour son autobiographie Moi Zlatan Ibrahimovic. Selon le jury, ce succès d’édition (500 000 exemplaires vendus dans un pays de 9 millions d’habitants) a “une narration précise qui laisse une impression durable et brute qui attire aussi celui qui n’emprunte pas si souvent les chemins de la littérature”. Zlatan s’en fout, il est déjà passé à autre chose. PDPS a mis la main sur des extraits de son futur livre, Critique de la littérature pure, où il rétablit quelques vérités sur la littérature mondiale. En écriture comme sur le terrain, Zlatan est le meilleur et il le démontre.

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Le Japon, nation phare du football mondial

Larges épaules, tête de souris, le numéro 5 ressemble à Alain Bernard.

Ce vendredi soir, la France affronte le Japon. Tout le monde s’en fout, et pourtant…

Si on écrit que le Japon est l’une des nations footbalistiques les plus importantes de la planète, la première réaction du lecteur risque d’être l’incrédulité. Ok, Nakata, Nakamura ou Kagawa, le Gamba Osaka, la Coupe du Monde 2002 et quelques bonnes perf’ en équipes de jeunes ou féminines, c’est sympa, mais ça ne casse pas trois arêtes à un sushi non plus. Sauf que l’importance du Japon ne se joue pas sur ça, mais sur l’univers culturel que les Nippons ont su développer autour du ballon rond.

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Ce qu’on veut voir dimanche soir au Vélodrome


Des bastons, de l’intox, de la traîtrise, des buts de fou… Tous les ingrédients pour qu’OM-PSG soit (enfin) un grand match.

Cela fait déjà trois semaines qu’on vous bassine avec ça : OM-PSG est arrivé. L’affiche fut souvent d’un intérêt sportif limité ces dernières années, malgré la mayonnaise montée plus ou moins laborieusement par Canal, vendeur de soupe Ligue 1 en chef. La preuve avec l’utilisation abusive et répétée du terme “clasico”. Mais cette année, c’est dit, ce premier affrontement entre Marseille et Paris sera la mère de toutes les batailles. Au moins jusqu’au match retour. Pensez donc : l’OM a réussi un début de saison au-delà de toute espérance, et pointe en tête du championnat, avec tout juste trois points d’avance sur le PSG des galactiques version Ligue 1. De quoi se pourlécher les babines. Mais qu’attend-on au juste de ce match ? Voici les ingrédients nécessaires pour qu’enfin, cette affiche soit vraiment digne du terme “clasico”.

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L’excitation nietzschéenne de Zlatan Ibrahimovic

19ème minute du match PSG-Dynamo de Kiev. Ibrahimovic transforme un penalty obtenu par Ménez: il lève les bras au ciel, Verratti lui saute dessus, et l’on aperçoit soudain une légère protubérance arrondir son short. Tout de suite, on pense à Cyrano de Bergerac: «c’est un roc !… C’est un pic !… C’est un cap !… Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule!» Zlatan Ibrahimovic est connu pour son absence légendaire de modestie et sa tendance à penser qu’il est un homme supérieur. Qu’il bande, ou presque, sur un terrain de football n’est donc pas si surprenant. Il correspond finalement parfaitement au concept d’excitation chez Nietzsche.

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