Le prix Nobel de physique n’est pas tendre pour la recherche française

Lors de l’émission du Club Science Publique que j’ai animée le vendredi 19 octobre 2012 sur France Culture, le prix Nobel de physique 2012, Serge Haroche a parlé de l’organisation de la recherche française, en préparation des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche qui se tiendront les 26 et 27 novembre 2012. A la lumière de son expérience, il se révèle assez sévère sur la structure actuelle du financement des laboratoires.

Voici, en vidéo, l’extrait de l’émission où Serge Haroche expose son sentiment sur ce sujet en réponse à une question d’Etienne Klein, physicien au CEA :


Club Science Publique : Prix Nobel de physique… par franceculture

Michel Alberganti

2 commentaires pour “Le prix Nobel de physique n’est pas tendre pour la recherche française”

  1. Je n’entends là rien de bien nouveau : c’est ce que répètent tous les chercheurs scientifiques en France depuis dix ans, contre l’opinion de droite qui veut “évaluer” avant de financer (Cf. les discours de SARKOZY vilipendant les chercheurs français). Comme ces financements sont soumis à des résultats, et à des publications dans des revues internationales, les chercheurs sont payés au SMIC, ou finissent par jeter l’éponge, las de se battre pour le moindre crédit. Je connais des physiciens qui ont fini par aller travailler dans des fonds de pension pour créer des algorithmes afin d’améliorer les logiciels de gestion de ces boîtes à fric : on leur a fait un pont d’or… Bref, pour être chercheur, il faut être obstiné et talentueux, désintéressé et vertueux. Quasiment un “pigeon”, pour reprendre, avec raison cette fois, le mot à la mode !

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