Les pires métiers: chargé de cours précaire dans l’enseignement supérieur

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“Tout le monde” envie les statuts de fonctionnaires; « la recherche sera le moteur de la croissance de demain » disent à l’envi les théoriciens de la reprise… et pourtant à regarder en détail son fonctionnement elle paraît bien menacée. A 33 ans, un doctorat en psychologie sociale en poche, Renaud* reçoit dans le même appartement miniature qu’il occupait pendant ses études à Nanterre. Ce « chargé de cours » qui peine à amasser le Smic en cumulant trois emplois, fait partie des quelques 50 000 travailleurs précaires de l’Enseignement Supérieur et de la recherche publique (ESRP). Avec l’arrivée de l’été va commencer pour eux la valse des postes, et la rituelle « prière pour l’emploi ». Chargés de cours, chercheurs, mais aussi personnels administratifs, d’entretien et de logistique, ils sont les petites mains qui font marcher le monde kafkaïen de l’université française. Une réalité longtemps passée sous silence car elle arrangeait les dernières heures d’un système de recherche et d’enseignement universitaire moribond, bientôt transformé par la loi relatives aux Libertés et responsabilités des universités (LRU).

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Il a testé pour vous : aide-boucher dans un abattoir de Cholet

Faire n’importe quoi pour de l’argent, cela n’arrive pas qu’aux autres. Le chasseur d’étrange vous propose de débuter une petite série consacrée à ces boulots alimentaires difficiles, que vous vous seriez bien passé d’essayer : les pires métiers du monde. N’hésitez donc pas à me faire part de vos expériences et suggestions. Pour entrer en matière voici l’expérience difficile et incroyable d’un job en abattoir, par mon estimé collègue Benoît Puichaud. Pour que vous puissiez manger des hamburgers, des milliers de gens passent héroïquement des vies de travail à l’image de ce récit.

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